Grand atelier « 1000 & une questions »

Rites juifs Rites chrétiens
Qu’avons-nous en commun ?

Se questionner, dialoguer, trouver des réponses avec la participation de

un rabbin, un pasteur, un archiprêtre, un curé de paroisse, une pasteure évangélique…

Dimanche 12 décembre 2021 de 9h30 à 17h30

au CCAN, 6 impasse Copernic à NANTES

Merci de confirmer votre inscription impérativement avant le 4 décembre par courrier accompagnée du chèque de participation aux frais (brunch compris) :

18 € par personne

à l’adresse ci-dessous

AJC de Nantes, 35 Bd. Gabriel Guist’hau 44000 Nantes.

(Chèque à l’ordre de AJC Nantes)

Renseignements : 06 22 21 71 54

Ci joint Bulletin d’inscription

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Proposée par nos amis de Tibhirine..

une conférence-débat avec DENNIS GIRA,

théologien chrétien – chercheur – écrivain – spécialiste du dialogue interreligieux et du bouddhisme,

sur le thème :

DIALOGUER, une ascèse pour le 21° siècle

jeudi 25 novembre 2021 à 20 h

salle de la Manu, Bd de Stalingrad à Nantes

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Shabbat et écologie

Le Service Formation du diocèse de Nantes, en partenariat avec le SDRJ  (Service diocésain pour les relations avec le Judaïsme),  propose une rencontre  sur le thème 

Shabbat et écologie

 le jeudi 9 décembre de 19h30 à 21h00

avec Madame Sylvaine LACOUT

à la Maison diocésaine St Clair

Sylvaine Lacout est enseignante aux Bernardins et directrice du Centre Chrétien d’Etudes Juives. Elle nous partagera sa réflexion sur le shabbat et le souci de notre maison commune ; ceci permettant de présenter plusieurs lignes théologiques du shabbat dans l’Ancien Testament en particulier ce que le Lévitique en dit en lien avec Laudato Si’…

Laudato si’… est la Lettre encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune (24 mai 2015) et les questions d’écologie.

C’est une une thématique, comme vous le savez,  qui intéresse beaucoup cette année notre groupe AJCF de Nantes.

Vous pouvez découvrir toutes les infos en cliquant sur le lien ci-dessous :
 
 

Ne pas oublier de s’inscrire

 
 
 

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Des infos… en partage

Plusieurs d’entre vous ont bien voulu transmettre à l’AJCF Nantes  quelques informations qui peuvent être utiles à tous. Puissions-nous prendre l’habitude de faire connaître  ainsi quelques réactions, informations, que nous avons envie de partager.

Ainsi nous avons reçu récemment :

De la part de NICOLE  le 13 novembre :

Nicole nous propose un livre qu’elle vient de lire et qui a été commenté lors d’une émission « Talmudiques » de Marc Alain Ouaknine. Il s’agit    d’un essai de Rosie Pinhas-Delpuech  « Le Typographe de Whitechapel » ,   sous titre :  »  Comment Y.H.  Brenner  réinventa l’hébreu moderne ».  (Actes Sud)

Cela se lit comme un roman,évoquant  la vie du prolétariat juif dans le quartier misérable   de Londres à la fin du  XIXè s.  Mais  il y a plus qu’une biographie; une réflexion sur la langue, l’écrit, avec des évocations fortes  de  grands moments bibliques comme l’épisode des « Tables de la Loi   » au Sinaï. Et puis l’expression d’une  personnalité attachante , celle d’une « errante » comme elle se présentait déjà dans « le Silence d’Abraham ».

De la part de SYLVETTE  le 13 novembre :
Pour l’instant, je suis très mobilisée, avec d’autres à la préparation de notre synode (Eglise Protestante Unie) qui se déroulera les 19, 20 et 21 à Nantes. Nous accueillons 130 personnes.  https://www.protestants-unis-nantes.fr/copie-de-notre-projet-d-eglise
De la part de JACQUES  et de MARIE,  les 13 et 14 novembre : 
Spectacle : Le voyage yiddish de Bartabas

Le Cabaret de l’exil, jusqu’au 31 décembre au cirque équestre Zingaro (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis)

Marie-Valentine Chaudon
Retour aux sources pour l’homme de Zingaro, qui renoue avec le cabaret équestre de ses débuts et se lance sur les traces de la culture yiddish. Un spectacle hors du temps pour un enchantement total.

Un corbillard s’avance, conduit par un cheval coiffé d’un pompon d’apparat, suivi de quelques vieillards en tenue de majordome. Étrange convoi funèbre qui transporte un alambic dont les flammes réchauffent quelques bouteilles de vin. Leur breuvage épicé sera distribué aux spectateurs des premiers rangs installés autour de tables. Que les autres se rassurent, un verre les attendra à la sortie de la représentation. À bien des égards, ce cérémonial inaugural donne le ton de ce Cabaret de l’exil consacré à la culture yiddish, où la joie et le malheur, la vie et la mort s’interpénètrent constamment. Pour ce voyage, Bartabas a fait appel au Petit Mish-Mash, dont le répertoire klezmer et roumain rythme chaleureusement la soirée, ainsi qu’au comédien Rafaël Goldwaser. Celui-ci rejoue la conférence sur la langue yiddish du prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer : langue des fantômes, de l’exil mais aussi de l’humour et de l’infini nuancier de la vie… La piste, elle, est habitée par un étrange bestiaire : des oies, des colombes perchées sur un équidé à la force tranquille, un poulain fougueux, une chouette qui fait le service au bar, bientôt remplacée par un poisson, des chèvres, des corbeaux… Et, bien sûr, les chevaux lancés à vive allure dans une fascinante conversation avec les humains. On s’émerveille, non sans frémir, des prouesses vertigineuses des cavaliers : une écuyère gracile, pieds nus sur la robe chatoyante d’un animal à la musculature puissante, un couple de mariés échappés d’un tableau de Chagall, dans une délicate parade nuptiale, ou encore ces trois artistes emportés par leur monture en une folle danse entre terre et ciel. Envoûtant !

Jusqu’au 31 décembre zingaro.fr
N’hésitez pas à devenir ainsi, en quelque sorte, collaborateurs de notre blog. Merci d’avance.
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Dans la rentrée littéraire…

« La France goy » est sortie en septembre 2021. C’est l’un des nombreux livres qui, chaque année sortent des maisons d’édition à cette époque de la rentrée littéraire.

Evidemment, on ne peut pas tout lire ! Cet ouvrage mérite pourtant une attention particulière. Déjà, le titre nous interpelle, car on ne peut s’empêcher de penser à « La France juive » d’Edouard DRUMONT, en 1886.

Mais laissons parler l’auteur, Christophe DONNER : « Trente ans après L’Esprit de vengeance, qui évoquait mes sentiments envers mon grand-père, Jean Gosset, le temps était venu de chercher à savoir pourquoi cet homme s’était engagé dans la Résistance, qui le conduirait au camp de concentration de Neuengamme où il allait mourir. Les réponses, c’était son père qui allait me les fournir. »

Voici  comment l’éditeur (Grasset) présente l’ouvrage de Christophe Donner :

« On tournera les pages de ce livre comme on soulève les voiles qui dissimulent le spectre de l’antisémitisme. A travers la saga de sa propre famille, Christophe Donner remonte aux origines de cette haine, consacrée par la publication en 1886 de La France juive d’Edouard Drumont.

Avec La France goy  il poursuit son roman de l’histoire de France, en racontant les trois décennies d’invectives, de calomnies, de duels, de procès, de suicides, de scandales et d’assassinats qui ont abouti, en 1914, à l’embrasement de l’Europe.« 

Je ne me permettrai pas de faire une recension d’un ouvrage que je n’ai pas encore terminé (507 pages). D’autres l’ont fait  avant moi, notamment Babelio, qui en fait un bon résumé :

« L’enquête s’emballe quand un trésor est découvert dans les archives familiales : lettres, journaux intimes, articles de presse, manuel d’escrime, de la main d’Henri Gosset, le père de Jean. C’est l’étincelle qui fait exploser le réel, et le romanesque s’impose autour du personnage de Henri et de sa correspondance, qui nous font remonter à la fin du XIXème siècle, jusqu’aux racines de l’antisémitisme français et à son « patient zéro », Edouard Drumont. Si Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n’a pas rencontré l’auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l’antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l’hypnose, fondateur de l’Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier. Mais les mauvaises fréquentations d’Henri ne l’empêchent pas de tomber follement amoureux d’une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l’union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset…

Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d’autres, c’est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale…) Lire la suite sur Babelio.

Lire Magazine de septembre consacre également un article à La France goy, ainsi que Médiapart, dans le blog de Zazaz , qui commence ainsi : « Il y a quelques années, mon frère m’a dit qu’il voulait écrire un nouveau livre sur notre grand-père, philosophe, Résistant, héros, et tout le tralala. Quand il m’a proposé de l’aider pour les recherches historiques, nous étions loin d’imaginer ce qu’on allait découvrir et ce qu’il ne pourrait pas ne pas raconter…. » Lire la suite.

On peut lire aussi l’article de Yaël HIRSH sur Toutelaculture.com. Lire ici.

P. Jouneau

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Quelle relation entre juifs et chrétiens ? Votez PRIXM – Redonnez goût à la Bible

The Voice, Jean-Paul II, Louis de Funès et un olivier

Quelle relation entre Juifs et Chrétiens ?

Peut-être pour un peu plus de visibilité, et découvrir PRIXM :

https://www.prixm.org/articles/relation-juifs-et-chretiens-metaphore-de-l-olivier

De la part des Chrétiens, la reconnaissance des trésors du judaïsme passe aussi… par les merveilles musicales entonnées en hébreu !

La pépite : c’est la video ci-dessus !

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Yad Vashem décerne le titre de « Juste parmi les nations » à trois Français

 Pour avoir sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, trois Français ont reçu, de manière posthume, le titre de « Juste parmi les nations »

Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah à Jérusalem, a annoncé ce jeudi 21 octobre (2021) avoir décerné, de manière posthume, le titre de « Juste parmi les Nations » à trois Français ayant sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale :

– le diplomate  François de Vial ,

le recteur de Saint-Louis-des-Français, Mgr André Bouquin

, et le cardinal Eugène Tisserant, grande figure de la Curie romaine. L’information a été révélée par l’hebdomadaire Le Point.

Le cardinal Eugène Tisserant, qui a été bibliothécaire du Vatican et membre de l’Académie française, Monseigneur André Bouquin, recteur de l’église de Saint-Louis-des-Français à Rome, et François de Vial, le secrétaire du représentant français au Vatican, se trouvaient tous les trois à Rome pendant la guerre.

À la fin des années 1930, le cardinal Eugène Tisserant avait profité de ses fonctions et de son influence pour aider des Juifs à s’installer au Brésil ou aux États-Unis. Pendant la guerre, il a sauvé de nombreux Juifs en les aidant à se cacher pour échapper aux nazis. Mgr André Bouquin et François de Vial l’ont aidé dans l’une des opérations de sauvetage.

Le titre de « Juste parmi les nations » est décerné depuis 1963 aux personnes ayant aidé des Juifs au péril de leur vie durant la Seconde Guerre mondiale, principalement en Europe. À ce jour, environ 28 000 personnes originaires de 50 pays ont reçu ce titre honorifique.

(Ces lignes doivent beaucoup au quotidien : Sud-Ouest à l’adresse suivante : https://www.sudouest.fr/france/yad-vashem-decerne-le-titre-de-juste-parmi-les-nations-a-trois-francais-6660760.php

Mais , à propos de Mgr Tisserand, basculons sur  l’article de Vatican News : https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2021-10/cardinal-tisserant-juste-parmi-nations.html

C’est dans une tribune, publiée en 1998 dans le journal Libération, que Miron Lerner révèle avoir été sauvé par le cardinal Tisserant et Mgr André Bouquin. Tout se passe en 1944-1945. Alors âgé de 17 ans, orphelin, et séparé de sa sœur déportée à Auschwitz, le jeune Lerner se retrouve à Rome, seul et démuni. Il parvient à rencontrer le secrétaire de la Sacrée congrégation pour les Églises orientales, qui décide immédiatement de lui venir en aide. Le cardinal Tisserant réussit d’abord à le cacher au sein même du Vatican, avant de le confier au recteur de Saint-Louis-des-Français, Mgr Bouquin. «Ce que je peux vous affirmer, c’est qu’il y avait dans les couvents de Rome pas mal de juifs cachés, ainsi qu’à Saint-Louis-des-Français, par le cardinal Tisserant», écrivait Lerner dans ce témoignage bouleversant.

Issu d’une famille bourgeoise de Lorraine, fin connaisseur de langues anciennes -dont il parle couramment un certain nombre- et exégète, Eugène Tisserant est appelé à Rome en 1930 par le Pape Pie XI qui lui confie l’organisation de la Bibliothèque vaticane. C’est le début d’une longue carrière au service du ministère pétrinien. Créé cardinal en 1936, le Français se voit ensuite remettre les rênes de la Sacrée Congrégation pour les Églises orientales jusqu’en 1959. Il remplira par la suite d’autres éminentes fonctions.

Personnalité au caractère affirmé, connu pour sa grande liberté de parole et de pensée, le cardinal français meurt en 1972; ses funérailles seront célébrées par le Pape Paul VI.

Étienne Fouilloux, historien et biographe du cardinal Tisserant, revient sur l’aide qu’il apporta, de diverses manières, aux juifs menacés par le régime nazi et ses alliés.

En tant que biographe du cardinal, que suscite en vous l’annonce de cette distinction?

J’en suis très heureux. Je sais que sa petite-nièce souhaitait cette distinction, mais jusqu’à présent, nous n’avions pas trouvé de personne sur laquelle fixer l’attention, puisque Yad Vashem demande que ce soit la famille de quelqu’un qui a été sauvé qui fasse les démarches. Nous avions de multiples preuves que Tisserant avait aidé des juifs sous le fascisme, avant et pendant la guerre. Mais nous n’avions pas de nom auquel accrocher cette aide. Donc au-delà de la personne de Miron Lerner -que je ne connais pas du tout-, il y a beaucoup d’autres personnes qui auraient pu faire la même démarche.

De quelle manière ce soutien aux juifs s’est-il manifesté?

C’est tout un ensemble. Le cardinal Tisserant a aidé un certain nombre de personnes en les cachant, en les employant à la Bibliothèque vaticane dans les années 1930 -quand elles étaient privées de leur poste par l’État fasciste-, ou en facilitant l’obtention de visas pour qu’elles puissent aller se réfugier aux États-Unis.

L’appui qu’il apporta aux réseaux français de la résistance étaient connus, en revanche…

Il a lui-même une attitude de résistant. Il ne s’est en effet jamais rallié au maréchal Pétain. À Rome, il est considéré comme un opposant, y compris par l’ambassadeur de Vichy, Léon Bérard. Publiquement, il ne s’exprime pas beaucoup, parce qu’il est soumis à un devoir de réserve, et que l’on est dans un contexte de guerre, mais, dans les milieux de la France Libre, tout le monde sait qu’à Rome, Tisserant est quelqu’un qui résiste à sa manière, et qu’on peut compter sur lui.

Il a vraiment la posture d’un prélat résistant et cela éclate en 1944, lors de son premier voyage en France où il est reçu comme tel par le général de Gaulle et par les milieux de la France Libre.

Comment qualifier ses relations avec le monde juif ?

C’est une relation très profonde, qui date de ses études de séminariste à Nancy, avant la Première guerre mondiale, où d’emblée, il a voulu apprendre l’hébreu, ce qui n’était pas prévu dans le cursus habituel des séminaristes. Avec plusieurs de ses confrères, il se sont mis à apprendre l’hébreu, à chercher des livres dans cette langue – y compris des ouvrages publiés à Varsovie par les milieux juifs. Il y a une très profonde imprégnation, une volonté d’affirmer que le christianisme vient de la matrice juive, et cela, dès ses vingt ans. C’est quelqu’un pour qui la Bible, les études bibliques et l’exégèse sont fondamentales.

Lors de son séjour à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, en 1904-1905, on pense et on sait, puisqu’il le dit, qu’il a rencontré un certain nombre de personnalités juives, dont le refondateur de l’hébreu moderne, qui est aussi un des dirigeants sionistes les plus connus (Éliézer Ben-Yehudah, ndlr).

Ensuite, durant la Première guerre mondiale, il a officié dans la région ; et de nouveau, peu après la fin du conflit, en 1918, il retourne en Palestine et rencontre différentes personnalités du monde chrétien d’Orient, mais aussi du monde juif.

A-t-il participé de quelque manière à l’élaboration de la déclaration conciliaire Nostra Aetate ?

Il a été l’un des présidents du Concile, donc il y a joué un certain rôle, mais il n’a jamais été impliqué dans la fabrication des textes.

On peut dire toutefois qu’il a anticipé Nostra Aetate, durant le pontificat de Pie XII, quand il soutenait tous les chrétiens qui s’impliquaient dans les relations avec le judaïsme. Durant la période où il était secrétaire de la Sacrée Congrégation pour les Églises orientales – donc avant 1959 – il a appuyé de son autorité des hommes comme Paul Démann, prêtre de Sion qui avait publié une revue intitulée Les Cahiers sioniens et joua un grand rôle dans la rédaction des fameux “Dix points de Seelisberg”.

Tisserant avait aussi soutenu la possibilité d’une liturgie catholique de rite hébreu. D’une certaine manière, oui, il a anticipé ce que la Déclaration affirme en 1965, dans la mesure où il souhaitait que l’Église catholique prenne en compte le monde juif et établisse avec lui des rapports de filiation. »

Vous êtes, bien sûr, invités à vous rendre sur Yad VaShem, à l’adresse suivante : https://www.yadvashem.org/fr/press-release/21-october-2021-07-17.html

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Assemblée générale de l’AJCF Nantes

L’ Amitié Judéo-Chrétienne de Nantes
vous informe qu’elle va tenir
son Assemblée Générale
le dimanche 17 octobre 2021

de 15 h à 17 h

à la Maison des Syndicats

1 place de la gare de l’Etat à NANTES

Accueil et émargement à partir de 14 h 30

Prenez bien soin de lire les conditions sanitaires particulières dans lesquelles se déroulera notre AG.

Nous appliquerons les règles sanitaires exigées par la Mairie dans l’utilisation des salles municipales :
La mairie exige le contrôle du pass sanitaire
Le pass sanitaire consiste en la présentation numérique
(Via l’application TousAnticovid) ou présentation papier d’une preuve sanitaire
parmi les trois suivantes :
                   – Certificat de vaccination.
                   – Test négatif de moins de 72 heures (PCR / antigénique)
                   – Certificat de rétablissement.
+ Respectez les gestes barrières et la distanciation physique.
+ Apportez et utilisez votre propre stylo.
+ Désinfectez-vous les mains. (Gel à l’entrée de la salle.)
+ Le port du masque est obligatoire dans la salle de réunion.

PS – N’hésitez pas à faire connaitre cette rencontre autour de vous, à des personnes intéressées par notre dialogue.
Nous présenterons notre programme 2021-2022

Lors de notre AG, nous suivrons l’ordre du jour habituel :

  – Rapport d’activités 2020-2021 par le secrétaire.

  – Rapport financier par la trésorière.  – Budget prévisionnel

– Cotisation 

 Programme 2021-2022 des activités de l’Association par la Présidente et les membres du CA.

 – Communications diverses.

– Questions/ Réponses.

L’AG statutaire sera suivie d’une conférence donnée par Gérard Mareuil va nous parler de l’humour juif, cet humour fait d’impertinence, d’auto-ironie mais aussi de fragilité, de sensibilité et même de dialogue avec Dieu.

Cet humour a permis de transcender la condition juive souvent tellement tragique…

A la question « Pourquoi l’humour juif ? » Gérard Mareuil répond à cette question par une autre question «L’humour juif participe-t-il au secret de la résilience et de la permanence du peuple juif ? Ou bien, s’agit-il là encore…d’une blague juive ? »

Le ton de la conférence est donné !!!!
Gérard Mareuil est très impliqué dans le dialogue juif-chrétien. Il est, depuis de nombreuses années, membre du Comité Directeur de l’AJCF.

Pour toute information complémentaire
ajclibac-contact@yahoo.fr

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Sim’hat Tora – La fête de la Tora

C’est la fin des fêtes d’automne mais c’est surtout la fin du cycle de lecture de la Tora et le début du nouveau cycle : c’est la fête de la Tora, ou plus exactement de « la joie de la Tora » (Sim’hat Tora).

Elle a lieu le 23 Tichri, en conclusion de la fête de Souccot,

cette année mercredi 29 septembre 2021 (début mardi 28 au soir).

 Sim’hat Tora n’est pas d’origine biblique. Cette fête ne vient pas non plus du Talmud. Elle est liée, en fait,  au cycle des lectures de la Tora. Elle est apparue vraisemblablement au IXème siècle. Sim’hat Tora clôture le cycle annuel de lecture de la Tora. Au cours de cette fête on remercie Dieu pour le don de la Tora, au moment où recommence le nouveau cycle annuel de lecture..

Sim’hat Tora se caractérise par un office particulièrement joyeux.

Après avoir enchaîné la lecture des derniers versets du Deutéronome (dernier livre de la Tora) et les premiers de la Genèse (« Au commencement… »), tous les rouleaux de la Tora sont sortis de l’arche sainte et portés par les fidèles, grands et petits, qui tournent sept fois autour de l’estrade de lecture (la bima), chantant et dansant en joyeuse procession. En Israël, ces processions débordent souvent dans les rues. C’est en effet l’occasion de grandes réjouissances dans les communautés juives d’Israël et de la Diaspora à travers le monde.

Après les « jours redoutables » de Roch haChana et de Kippour, les fêtes de Tichri, dans le calendrier hébraïque, s’achèvent dans la joie de Soukkot et de Sim’hat Tora : c’est la joie de la lecture de la Tora !

Vous pouvez vous rendre sur le site de l’Amitié judéo-chrétienne de France à l’adresse suivante : AJCF. Vous y trouverez quelques informations sur le sens de cette fête et notamment un renvoi au site d’Akadem, le campus numérique juif, pour une conférence du rabbin Philippe Haddad, que nous connaissons bien à Nantes, et qui a reçu le 11 juillet dernier le prix de l’Amitié judéo-chrétienne de France, lors de la session  « Découvrir le judaïsme »  qui s’est tenue à Nantes du 9 au 12 juillet : Sim’hat Tora : la Tora au bout du rouleau.

Pour avoir une idée de la joie immense de cette fête autour des rouleaux de la Tora, vous pouvez regarder cette vidéo :

Hag Samea’h à tous nos amis !

Joyeuses fêtes !

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Souccot – Fête des cabanes – Quelle belle fête joyeuse !

Et oui, comme l’on dit, cette fête, c’est « le temps de notre joie (zeman sim’haténou) »

Souccot est destinée à rappeler la précarité des conditions de vie des Hébreux dans le désert durant l’Exode, et la protection divine dont ils ont bénéficié (Lv 23,34-42; Dt 16,13-17). C’est pourquoi chaque famille (ou à défaut, chaque communauté) construit une cabane où il est prescrit si possible, de vivre; ou, au moins, de prendre ses repas durant les sept jours ( huit en Diaspora) que dure la fête. La Soucca (cabane) peut être édifiée sur un balcon ou dans un jardin, à condition qu’il n’y ait pas d’écran qui la sépare du ciel (plafond, rebord d’un autre balcon, ramure d’arbres trop fournie…)

Il est d’usage de décorer la cabane de guirlandes, de fruits, de dessins d’enfants, car on y « reçoit » chaque jour, symboliquement, en « invité d’honneur », un des personnages bibliques que la tradition associe à cette fête.

Outre la Soucca, la fête est ritualisée par le Loulav, bouquet formé des « quatre espèces » : cédrat, palme (Loulav en hébreu), myrte, saule (Lv 23,40). Il figure la solidarité des enfants d’Israël, dont chacun a des qualités et des défauts symbolisés par chacune des plantes du Loulav. Durant les offices quotidiens, les fidèles vont en procession dans la synagogue, les branches dans la main droite, le cédrat dans la main gauche

(L’explication ci-dessus doit beaucoup à Anne-Marie DREYFUS : « Lexique pour le dialogue », au Cerf)

Cette année 5782 du calendrier hébraïque, la fête de Souccot est célébrée

 du 21 septembre  (début la veille au soir 20)

au 29 septembre 202& (fête de Sim’hat Tora)

Souccah

Cette fête est appelée aussi fête des Cabanes, ou fête des Tentes, et c’est bien de cette fête dont il est question dans l’Evangile de Jean au chapitre 7.  Au milieu de la fête, Jésus monte au Temple et y enseigne.

A l’occasion de cette fête, nous vous proposons deux textes, pour nous  introduire dans la compréhension de ce qu’elle représente pour les juifs..

Le premier est du rabbin Adin Steinsaltz, grand spécialiste et traducteur du Talmud et qu’on pouvait entendre parfois il y a quelques années dans l’émission de Josy Eisenberg le dimanche matin sur France 2,

le deuxième est repris de Colette Kessler, militante du dialogue judéo-chrétien, décédée en 2009.

« La fête de Souccot fait suite aux « jours redoutables », les dix jours de téchouva (repentance) entre Roch HaChana et Yom Kippour. L’on passe d’une sphère bien définie et délimitée à un monde qui franchit les barrières. Ces « jours redoutables » sont en effet associés au jugement, au pardon et à l’expiation; ils se trouvent encadrés à l’intérieur de frontières et de critères précis. A Souccot, en revanche, tout s’ouvre; ce n’est pas pour rien qu’on désigne cette fête comme le temps de notre joie (zeman sim’haténou) : le propre de cette dernière n’est-il pas aussi de dépasser toutes les limites et toutes les inhibitions ? » (Adin Steinsaltz : « Introduction à l’esprit des fêtes juives » chez Albin Michel).

« … Pour Souccot, les juifs doivent construire sur les balcons ou dans les cours, des cabanes de branchages décorées de fruits et de guirlandes qui leur serviront de meures pendant huit jours. « Abandonne ta demeure fixe et que ton lieu de séjour soit une habitation temporaire » dit le Talmud. Ils y prendront pendant sept jours tous leurs repas, y étudiront la Torah, y liront, et souvent même, à Jérusalem, y dormiront… Déplacé ainsi pendant une octave de jours, chaque année, le juif est appelé à reprendre conscience de la précarité de son existence dans le désert de l’histoire, en comptant sur la fidélité de la providence divine. Le mémorial du désert, du temps des dangers, des épreuves et des rébellions devient alors le temps de la confiance, de l’union avec Dieu, le temps de la joie pure et authentique…. Le juif, appelé à se libérer huit jours durant, de tout confort matériel, peut retrouver dans le dépouillement le sens de la véritable liberté…

« La joie de la fête de Souccot, la joie de Simhat Torah (dernier jour de la fête), traduisent le bonheur profond de l’homme qui sait que sa vie est sanctifiée, transfigurée par l’accomplissement de la Torah. Cette immense joie d’une âme rendue sereine par l’absolution de Kippour. Selon un adage de nos maîtres, la joie déployée à Simhat Torah est fonction de la sincérité du jeûne, de la pénitence et de la prière au Jour du Pardon. » (Colette Kessler : « Dieu caché, Dieu révélé – Essais sur le judaïsme », Lethielleux).

Simhat Torah

Pour aller plus avant dans la signification de Souccot et de Simhat Torah, n’hésitez pas à consulter par exemple :

Sur AKADEM (campus numérique juif) : la conférence de Claude Rivline : Yom Kippour et Souccot de la joie à la joie et celle de Philippe Haddad : « A l’ombre de Dieu » (la fête des cabanes).

Il existe une coutume largement répandue qui consiste à lire le livre de Qohelet à Souccot. Peut-être avez-vous déjà lu ce livre (souvent appelé L’Ecclésiaste). Mais peut-être voulez-vous en savoir davantage. Alors, n’hésitez pas : rendez-vous ici, sur la chaîne Youtube de l’AJCF Nantes.

Hag Souccot saméah

Joyeuses fêtes de Souccot à tous nos amis

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