Sim’hat Tora – La fête de la Tora

C’est la fin des fêtes d’automne mais c’est surtout la fin du cycle de lecture de la Tora et le début du nouveau cycle : c’est la fête de la Tora, ou plus exactement de « la joie de la Tora » (Sim’hat Tora).

Elle a lieu le 23 Tichri, en conclusion de la fête de Souccot,

cette année mercredi 29 septembre 2021 (début mardi 28 au soir).

 Sim’hat Tora n’est pas d’origine biblique. Cette fête ne vient pas non plus du Talmud. Elle est liée, en fait,  au cycle des lectures de la Tora. Elle est apparue vraisemblablement au IXème siècle. Sim’hat Tora clôture le cycle annuel de lecture de la Tora. Au cours de cette fête on remercie Dieu pour le don de la Tora, au moment où recommence le nouveau cycle annuel de lecture..

Sim’hat Tora se caractérise par un office particulièrement joyeux.

Après avoir enchaîné la lecture des derniers versets du Deutéronome (dernier livre de la Tora) et les premiers de la Genèse (« Au commencement… »), tous les rouleaux de la Tora sont sortis de l’arche sainte et portés par les fidèles, grands et petits, qui tournent sept fois autour de l’estrade de lecture (la bima), chantant et dansant en joyeuse procession. En Israël, ces processions débordent souvent dans les rues. C’est en effet l’occasion de grandes réjouissances dans les communautés juives d’Israël et de la Diaspora à travers le monde.

Après les « jours redoutables » de Roch haChana et de Kippour, les fêtes de Tichri, dans le calendrier hébraïque, s’achèvent dans la joie de Soukkot et de Sim’hat Tora : c’est la joie de la lecture de la Tora !

Vous pouvez vous rendre sur le site de l’Amitié judéo-chrétienne de France à l’adresse suivante : AJCF. Vous y trouverez quelques informations sur le sens de cette fête et notamment un renvoi au site d’Akadem, le campus numérique juif, pour une conférence du rabbin Philippe Haddad, que nous connaissons bien à Nantes, et qui a reçu le 11 juillet dernier le prix de l’Amitié judéo-chrétienne de France, lors de la session  « Découvrir le judaïsme »  qui s’est tenue à Nantes du 9 au 12 juillet : Sim’hat Tora : la Tora au bout du rouleau.

Pour avoir une idée de la joie immense de cette fête autour des rouleaux de la Tora, vous pouvez regarder cette vidéo :

Hag Samea’h à tous nos amis !

Joyeuses fêtes !

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Souccot – Fête des cabanes – Quelle belle fête joyeuse !

Et oui, comme l’on dit, cette fête, c’est « le temps de notre joie (zeman sim’haténou) »

Souccot est destinée à rappeler la précarité des conditions de vie des Hébreux dans le désert durant l’Exode, et la protection divine dont ils ont bénéficié (Lv 23,34-42; Dt 16,13-17). C’est pourquoi chaque famille (ou à défaut, chaque communauté) construit une cabane où il est prescrit si possible, de vivre; ou, au moins, de prendre ses repas durant les sept jours ( huit en Diaspora) que dure la fête. La Soucca (cabane) peut être édifiée sur un balcon ou dans un jardin, à condition qu’il n’y ait pas d’écran qui la sépare du ciel (plafond, rebord d’un autre balcon, ramure d’arbres trop fournie…)

Il est d’usage de décorer la cabane de guirlandes, de fruits, de dessins d’enfants, car on y « reçoit » chaque jour, symboliquement, en « invité d’honneur », un des personnages bibliques que la tradition associe à cette fête.

Outre la Soucca, la fête est ritualisée par le Loulav, bouquet formé des « quatre espèces » : cédrat, palme (Loulav en hébreu), myrte, saule (Lv 23,40). Il figure la solidarité des enfants d’Israël, dont chacun a des qualités et des défauts symbolisés par chacune des plantes du Loulav. Durant les offices quotidiens, les fidèles vont en procession dans la synagogue, les branches dans la main droite, le cédrat dans la main gauche

(L’explication ci-dessus doit beaucoup à Anne-Marie DREYFUS : « Lexique pour le dialogue », au Cerf)

Cette année 5782 du calendrier hébraïque, la fête de Souccot est célébrée

 du 21 septembre  (début la veille au soir 20)

au 29 septembre 202& (fête de Sim’hat Tora)

Souccah

Cette fête est appelée aussi fête des Cabanes, ou fête des Tentes, et c’est bien de cette fête dont il est question dans l’Evangile de Jean au chapitre 7.  Au milieu de la fête, Jésus monte au Temple et y enseigne.

A l’occasion de cette fête, nous vous proposons deux textes, pour nous  introduire dans la compréhension de ce qu’elle représente pour les juifs..

Le premier est du rabbin Adin Steinsaltz, grand spécialiste et traducteur du Talmud et qu’on pouvait entendre parfois il y a quelques années dans l’émission de Josy Eisenberg le dimanche matin sur France 2,

le deuxième est repris de Colette Kessler, militante du dialogue judéo-chrétien, décédée en 2009.

« La fête de Souccot fait suite aux « jours redoutables », les dix jours de téchouva (repentance) entre Roch HaChana et Yom Kippour. L’on passe d’une sphère bien définie et délimitée à un monde qui franchit les barrières. Ces « jours redoutables » sont en effet associés au jugement, au pardon et à l’expiation; ils se trouvent encadrés à l’intérieur de frontières et de critères précis. A Souccot, en revanche, tout s’ouvre; ce n’est pas pour rien qu’on désigne cette fête comme le temps de notre joie (zeman sim’haténou) : le propre de cette dernière n’est-il pas aussi de dépasser toutes les limites et toutes les inhibitions ? » (Adin Steinsaltz : « Introduction à l’esprit des fêtes juives » chez Albin Michel).

« … Pour Souccot, les juifs doivent construire sur les balcons ou dans les cours, des cabanes de branchages décorées de fruits et de guirlandes qui leur serviront de meures pendant huit jours. « Abandonne ta demeure fixe et que ton lieu de séjour soit une habitation temporaire » dit le Talmud. Ils y prendront pendant sept jours tous leurs repas, y étudiront la Torah, y liront, et souvent même, à Jérusalem, y dormiront… Déplacé ainsi pendant une octave de jours, chaque année, le juif est appelé à reprendre conscience de la précarité de son existence dans le désert de l’histoire, en comptant sur la fidélité de la providence divine. Le mémorial du désert, du temps des dangers, des épreuves et des rébellions devient alors le temps de la confiance, de l’union avec Dieu, le temps de la joie pure et authentique…. Le juif, appelé à se libérer huit jours durant, de tout confort matériel, peut retrouver dans le dépouillement le sens de la véritable liberté…

« La joie de la fête de Souccot, la joie de Simhat Torah (dernier jour de la fête), traduisent le bonheur profond de l’homme qui sait que sa vie est sanctifiée, transfigurée par l’accomplissement de la Torah. Cette immense joie d’une âme rendue sereine par l’absolution de Kippour. Selon un adage de nos maîtres, la joie déployée à Simhat Torah est fonction de la sincérité du jeûne, de la pénitence et de la prière au Jour du Pardon. » (Colette Kessler : « Dieu caché, Dieu révélé – Essais sur le judaïsme », Lethielleux).

Simhat Torah

Pour aller plus avant dans la signification de Souccot et de Simhat Torah, n’hésitez pas à consulter par exemple :

Sur AKADEM (campus numérique juif) : la conférence de Claude Rivline : Yom Kippour et Souccot de la joie à la joie et celle de Philippe Haddad : « A l’ombre de Dieu » (la fête des cabanes).

Il existe une coutume largement répandue qui consiste à lire le livre de Qohelet à Souccot. Peut-être avez-vous déjà lu ce livre (souvent appelé L’Ecclésiaste). Mais peut-être voulez-vous en savoir davantage. Alors, n’hésitez pas : rendez-vous ici, sur la chaîne Youtube de l’AJCF Nantes.

Hag Souccot saméah

Joyeuses fêtes de Souccot à tous nos amis

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Yom Kippour 5782 (2021)

Yom Kippour, jour du Grand Pardon et de l’expiation est célébré le 10 du mois de Tishri, soit huit jours après la fin du nouvel an (Roch haChana). Il marque le terme d’une période de quarante jours de repentir, rappelant la pénitence des enfants d’Israël quand Moïse recevait les Tables de la Loi ; les fidèles implorent le pardon de Dieu comme ils l’ont imploré après avoir adoré le Veau d’or. C’est le jour le plus saint du calendrier.

Appelé le shabbat des shabbats, il est consacré au jeûne total et au recueillement. La journée est ponctuée par une série de prières pour implorer le pardon de Dieu et s’achève par un grand repas de rupture du jeûne.

La fête de Kippour se célèbre cette année 2021

 (5782 du calendrier hébraïque)

le jeudi 16 septembre,

(mais comme toutes les fêtes juives

Kippour commence la veille au soir, mercredi 15).

« Le 10 de ce septième mois,qui est le Jour du Grand Pardon, vous tiendrez une réunion sacrée, vous jeûnerez, et vous présenterez un  mets consumé au Seigneur; vous ne ferez aucun travail en ce jour précis,  car c’est un jour de Grand Pardon,  où se fait sur vous le rite de l’absolution devant le Seigneur votre D.ieu.. Vous ne ferez aucun travail : c’est une loi immuable pour vous d’âge en âge, où que vous habitiez… Depuis le 9 du mois au soir jusqu’au lendemain soir, vous observerez ce repos sabbatique. » (Lv  23, 27…32)

Même les juifs qui sont peu ou pas du tout observants respectent ce jour, en chômant et souvent en jeûnant.

Car Kippour est un jour de jeûne consacré à la prière et à la repentance (25 heures en tout).

Pendant cette journée, les fidèles se réunissent à la synagogue pour prier en demandant pardon pour les péchés commis lors de l’année écoulée. Pardon envers D.ieu mais également envers son prochain.

Dans le mois d’Eloul, qui précède Kippour, chacun doit tout mettre en oeuvre pour se réconcilier avec son prochain, car seules les fautes envers D.ieu pourront être absoutes le jour de Kippour.

yomkippour

Une des pièces les plus populaires de la liturgie de Kippour est la prière du

Kol Nidre (judéo-araméen כָּל נִדְרֵי « Tous les vœux ».

C’est une prière d’annulation publique des vœux. Déclamée trois fois en présence de trois notables à la synagogue, elle ouvre l’office du soir de Yom Kippour.

Introduite dans le rituel de prières en dépit de l’opposition d’influentes autorités, attaquée au cours du temps par d’éminentes autorités médiévales, expurgée des livres de prière de nombreuses communautés progressistes au XIXe siècle, cette prière fut de surcroît souvent produite hors de son contexte par des antisémites comme preuve de la fourberie des Juifs.

En voici une traduction : « Que tous les vœux, les interdits personnels et collectifs, les serments et choses équivalentes que nous aurions formulés et contractés, toutes les promesses et tous les engagements que nous aurions faits et pris devant Dieu, à compter de la date de ce Yom Kippour-ci et jusqu’au Yom Kippour à venir, nous les rétractons ci-devant, qu’ils soient nuls et non avenus, puisque nous ne sommes pas assurés de les tenir. Nos vœux ne sont plus des vœux, nos engagements ne sont plus des engagements, nos serments ne sont plus des serments. L’Officiant et l’Assemblée :

« Et que soient pardonnés toute l’assemblée du peuple d’Israël ainsi que l’étranger qui réside parmi eux, car chacun d’eux a agi par inadvertance » (Nombres 15,26).

En fait, il ne s’agit pas des voeux formulés envers les autres, mais envers soi-même, les engagements inconsidérés que l’on aurait pu prendre pour soi-même. Il ne s’agit pas des devoirs citoyens ou des serments prononcés devant des tribunaux civils.

Aujourd’hui ce chant est presque devenu le symbole de Kippour.

En voici une version chantée par Charles K.L. Davis.

https://www.youtube.com/watch?v=h2E6R0jqIn4

A propos du mot « kippour »

« Le verbe k.p.r signifie « couvrir ».

Nous le rencontrons la première fois

lorsque l’Eternel demande à Noé à propos de l’arche :

« Tu la recouvriras à l’intérieur et à l’extérieur par de la poix. » (Gn 6,14).

Parmi les éléments du sanctuaire portatif du désert,

la Bible fait mention du kaporeth, traduit par « propitiatoire »

qui était le couvercle posé sur l’Arche d’Alliance

qui contenait les Tables de la loi (Ex 25,17).

Kippour est lié au recouvrement,

comme lorsqu’on parle du recouvrement d’une dette;

Le concept de recouvrement implique ainsi un acte positif

de rassemblement de souvenirs à effacer et de conduites à corriger

plutôt qu’une simple occultation liée à l’oubli.

Seul le travail de mémoire peut engendrer l’expiation,

et donc la revirginisation de la conscience morale

et de la ferveur religieuse. »

(Ph. Haddad : « Pour expliquer le judaïsme à mes amis » pp. 127-128)

Pour approfondir

Le site de l’AJCF nationale propose toute une page autour du Kol Nidré (tous les voeux), une des prières les plus populaires de la liturgie juive :

http://www.ajcf.fr/spip.php?article 558

Akadem, le campus numérique juif ne manque pas de conférences qui vous aideront

à retrouver le sens de ce rendez-vous annuel ou à en découvrir la signification :

En voici une, de Claude Riveline : A’harei Mot : de Kipour à Pessa’h

et une autre de Tamar Schwartz : Yom Kippour, qui pardonne quoi ?

Mais aussi :

une conférence de Claude Riveline, sur Kippour et souccot, de la joie à la joie

et une conférence de Delphine Horvilleur et Djelloul Seddiki sur  Jeûner devant D.ieu

Bon Kippour à tous nos amis juifs

Gmar ‘Hatima Tova

(terminer [pour vous par une] signature [pour une] bonne [année] )

(qu’ils soient inscrits dans le livre de Vie)

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Session « Découvrir le judaïsme » à Nantes

Comme vous le découvrez sur cette affichette,c’est une « rencontre d’exception ».

 
 

Il s’agit d’une rencontre entre juifs et chrétiens organisée par le Service Diocésain des Relations avec Judaïsme (SDRJ) avec la participation de l’Amitié Judéo-Chrétienne de Nantes.

La tradition juive y sera à l’honneur, bien entendu, puisqu’il s’agit, pour les chrétiens, de la découvrir.

Précisons que tous les repas de cette session seront casher et que la table du shabbat sera présidée par M. le rabbin Ariel Bendavid qui célèbrera sur place les offices du vendredi soir et samedi matin. Il sera accompagné par des membres de la communauté juive de Nantes, également partenaire de cet événement.

Sur l’affichette, vous pouvez découvrir la thématique de chacun des quatre jours.

Mais surtout vous trouverez le programme complet et les modalités d’inscription sur le site du diocèse de Nantes https://sdrj.diocese44.fr/

N’hésitez pas à vous inscrire : c’est un événement vraiment exceptionnel à Nantes !

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Non, vraiment, n’oubliez pas ! Il est encore temps de programmer

votre après-midi de dimanche pour la conférence donnée par

Marie-Hélène Déchalotte   

dimanche 6 juin au CCAN à 15h00
en présentiel au CCAN  (impasse Copernic)
et non pas salle st Joseph comme indiqué sur la photo qui suit.
 
Marie-Hélène va nous parler des pharisiens dans l’évangile de Jean  « Hypocrites les pharisiens ? »
 
Toutes les règles de distanciation sanitaire seront respectées
 
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A-Dieu, Michel

 Nous venons de perdre un grand ami, un être remarquable. Le Père Michel REMAUD nous a quittés le jour de la Pentecôte, dimanche 23 mai 2021.

Son décès a fait l’objet de beaucoup de publications déjà, notamment sur le site de l’AJCF (Amitié Judéo-Chrétienne de France) : Vous pouvez en prendre connaissance ici.

Voici l’hommage que lui rend Maddy VERDON, Présidente du groupe nantais de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.

« Cher Michel,

Je n’ai pas envie de faire votre éloge…D’autre vont le faire mieux que moi. Je veux simplement vous dire quelques mots de l’amitié que j’ai pour vous.

Vous avez été pour moi une rencontre qui a marqué mon existence, non seulement par la richesse de l’échange mais aussi par la personnalité si attachante qui était la vôtre. Aviez-vous conscience de cela ? Je ne le crois pas car votre modestie ne vous le permettait pas. Vous paraissiez un peu rude et pourtant vous saviez être si délicat, discret, trop peut-être mais en même temps rieur et plein d’humour.

C’est tout cela que je garde de vous cher Michel. Vous avez eu la gentillesse et la patience de répondre à mes questionnements qui sont devenus autant d’émissions sur Radio Fidélité, la radio chrétienne de Loire Atlantique. Merci pour tout Michel, merci pour notre dernière rencontre, il y a moins de deux mois, à propos de la ligature d’Isaac dans la liturgie pascale.

Je voudrais simplement citer une phrase prononcée par le Grand Rabbin René-Samuel Sirat, en 2010, le jour où vous avez reçu le Prix de l’AJCF, prix remis chaque année à un Grand Témoin du dialogue entre Juifs et Chrétiens. Voici ce que le Grand Rabbin a dit ce jour-là en vous rendant hommage « Est-il une œuvre de Justice supérieure au partage avec autrui de la connaissance de la Parole de D.ieu qui prend source à Jérusalem ? » Ceci est exactement, selon moi, la phrase qui résume le mieux toute votre œuvre : partager avec le chrétien la richesse de l’interprétation juive de l’Ecriture. Boire à la source…

Vous rencontrer me grandissait, me faisait exister à moi-même Tous, nous avons perdu un ami très cher. Nous ressentons déjà le vide de votre absence.

Mais l’espérance est là, à nos côtés, vos ouvrages aussi. Vous Michel, vous voici dans la lumière de Dieu, sous le regard de ce Dieu auquel vous avez tout donné. Nous gardons votre souvenir qui demeurera parmi nous.

Vous avez quitté ce monde le jour du don de l’Esprit Saint. Qu’il nous inspire afin de continuer votre œuvre de dialogue et d’amitié entre frères juifs et chrétiens, au sein de nos rencontres, chacun à notre manière, selon ce que nous sommes, selon ce qui fait notre richesse…

A Dieu Michel »

Maddy Verdon, Présidente du groupe nantais d’Amitié Judéo-Chrétienne de France

En reconnaissance pour tout ce que nous avons reçu de Michel REMAUD nous vous proposons d’écouter une émission de radio où Michel nous parlait du fondateur de sa congrégation, le Père Louis-Marie Baudoin. C’était en février 2019, dans le cadre de l’émission « Juifs & Chrétiens en dialogue« , diffusée sur Radio-Fidélité, qui nous autorise à vous la transmettre aujourd’hui.

http://radiofidelite.com/wp-content/uploads/2019/02/Louis-Marie-Baudouin.mp3

Mais il serait vraiment dommage de ne pas prendre connaissance du magnifique hommage que lui rend le Père Jean Massonnet, de l’AJCF Lyon :

« Michel Remaud : Une belle plume s’est envolée…

.. mais elle a laissé des traces. Michel Remaud nous a quittés, sans bruit, à l’hôpital, un jour de Pentecôte, ce 23 mai 2021. Mais aussitôt la nouvelle s’est répandue parmi ceux qui, nombreux, ont profité de ses enseignements et ont apprécié ses écrits. Car Michel nous laisse un message qui demeure vivant parmi nous…

Cliquez pour lire l’hommage de son ami et presque jumeau Jean Massonnet

et n’hésitez pas à cliquer aussi sur les liens qui vous sont proposés.

A-Dieu, Michel. A se revoir !

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N’oubliez pas : demain soir conférence de J. Ricot, par Zoom

«  Qui sauver ? L’homme ou le chien ? « 

Le titre est provocateur à souhait, non ? Raison de plus pour en savoir davantage !

avec

  Jacques Ricot 

Philosophe
Chercheur associé
au département de philosophie de l’université de Nantes

 Il nous présentera son tout récent ouvrage

«  Qui sauver ? L’homme ou le chien ? « 

Toujours en lien avec la thématique de notre année centrée sur
« Création et Ecologie »,
Jacques Ricot va nous donner l’occasion de nous interroger cette fois,
sur le statut à accorder aux animaux au sein du vivant.
Après avoir fait un état des lieux des diverses réflexions actuelles sur le sujet, il ouvrira notre réflexion à la question suivante :
 L’homme est-il un animal comme les autres ?
En quoi est-il différent ?
Dans son ouvrage, Jacques Ricot « …offre au lecteur un bien des plus rares : le moyen de se forger son propre jugement loin des excès manichéens »

 Cette réunion zoom aura lieu

le jeudi 20 mai à 20h00

Pour participer à la réunion Zoom

vous pouvez vous renseigner au numéro 0670421719

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Que fête-t-on ce soir ? Chavouot – Pentecôte

Une fois de plus Chavouot et Pentecôte se suivent à quelques jours près.

Chavouot, c’est ce soir 16  mai  2021 jusqu’au 18 mai

Et le dimanche de Pentecôte pour les chrétiens, c’est dimanche 23 mai 2021.

Pentecôte ? Chavouot ? N’y a-t-il pas un lien entre ces deux fêtes ?

Les Actes des Apôtres nous disent : « Le jour de la pentecôte (Chavouot), ils étaient ensemble dans le même lieu. Tout d’un coup vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux et ils remplit toute la maison où ils étaient assis… et ils furent tous remplis du Saint-Esprit. » Ac 2, 1-4

Chavouot est l’une des cinq fêtes prescrites par la Tora. La Tora enseigne que Chavouot se célèbre 49 jours après Pessah afin de marquer le moment du don de la Tora sur le mont Sinaï. Ainsi, comme l’enseigne la tradition, sept semaines (chavouot) après la sortie d’Egypte et l’invention de la liberté, Dieu se révéla à son peuple sur le mont Sinaï pour lui donner la Loi. Aux yeux et aux oreilles de tous, les Dix Commandements (les « Dix Paroles ») furent annoncés et l’alliance entre Dieu et les enfants d’Israël scellée.

C’est aussi la « fête des moissons », où l’on apportait au Temple de Jérusalem les prémices de sa récolte, ce qui explique en partie la lecture de la mégillah de Ruth pendant les offices de Chavouot. Ruth se passe en effet pendant la moisson des orges et des blés. Mais, plus important sans doute, si on lit Ruth à Chavouot, c’est peut-être parce que le livre de Ruth nous invite à une relecture de la Tora moins étroite, plus ouverte : Ruth nous pousse à redécouvrir que l’essence même de la Tora, c’est l’amour (hésed), la bonté, la fidélité, la bienveillance. Parce que la hésed, c’est un mouvement d’amour et de compassion qui va bien au-delà de tout ce qui peut être attendu. Sans hésed, tout est bloqué dans le livre de Ruth. Avec la hésed, tout devient possible ; et l’étrangère, fille d’un peuple honni, peut devenir l’exemple même de la convertie et l’arrière grand-mère du roi David et du Messie.

« Pour quelle raison – demande le Midrash Rabba de Ruth (commentaire rabbinique sur le livre de Ruth) – le livre de Ruth fut-il écrit ? Pour nous enseigner combien grand est le mérite de ceux qui agissent avec hésed bienveillance » (RuthR2,14).

La même semaine, cette année, les chrétiens célèbrent la fête de la Pentecôte (un des autres noms de Chavouot, d’ailleurs). Pentecôte, d’un mot grec signifiant « cinquante », cinquante jours après Pâques. Cette année c’est le dimanche 23 mai. Fête qui commémore le don de l’Esprit aux Apôtres (Actes 2, 2-3…) et le début de l’Eglise, selon la promesse de Jésus : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1,8).

Pour en savoir plus :

Chavouot : Sur le site Massorti.org : un dossier sur Chavouot,

– et, bien sûr, pour la Pentecôte chrétienne : site de l’Eglise de France où vous trouverez tout un dossier pour entrer dans la compréhension de cette fête.

 – pourquoi pas, aller encore au-delà, une méditation pour Pentecôte de l’abbé Alain-René Arbez « L’origine biblique du signe de croix ». (lire ici).

          Hag Chavouot saméah –

         Joyeuses fêtes de Pentecôte !

       Bonnes fêtes à tous

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Conférence de Jacques Ricot : « Qui sauver, l’homme ou le chien ? »

Le Groupe nantais
de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France
vous invite à partager un moment avec

  Jacques Ricot 

Philosophe
Chercheur associé
au département de philosophie de l’université de Nantes

 Il va nous présenter son tout récent ouvrage

«  Qui sauver ? L’homme ou le chien ? « 

Toujours en lien avec la thématique de notre année centrée sur « Création et Ecologie », Jacques Ricot va nous donner l’occasion de nous interroger cette fois sur le statut à accorder aux animaux au sein du vivant.
Après avoir fait un état des lieux des diverses réflexions actuelles sur le sujet, il ouvrira notre réflexion à la question suivante :
 L’homme est-il un animal comme les autres ?
En quoi est-il différent ? 
Dans son ouvrage, Jacques Ricot « …offre au lecteur un bien des plus rares : le moyen de se forger son propre jugement loin des excès manichéens »

 Cette réunion Zoom aura lieu

le jeudi 20 mai à 20h00

Pour participer à la réunion Zoom
vous pouvez vous renseigner au numéro 0670421719
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Qohelet – De Zoom à Youtube

Si vous n’avez pas pu suivre en direct la conférence « De Qohelet à l’Evangile » – donnée sur Zoom par Pierre JOUNEAU le 14 avril, vous avez la possibilité de vous rattraper sur la chaîne Youtube du groupe d’Amitié Judéo-chrétienne de Nantes à l’adresse suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=Ot0A78v3q18

ou directement ici.

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