Quel beau programme !
Parmi les diverses propositions de ce très beau programme, signalons, entre autres, la pièce de théâtre :
« Inconnu à cette adresse » de Kressman Taylor Impressionnant !
mercredi 21 février à 20 h dans la synagogue.
Fév 08
Jan 31
au CCAN, (Centre culturel André Néher), 6 impasse Copernic,
Belle occasion de découvrir la musique hébraïque, deux semaines avant la célébration des 154 ans de la synagogue de Nantes.
Jan 27
Jan 11
Jan 03
Déc 30
« » »La période qui s’étend du 25 décembre au 1er janvier est communément désignée par l’expression de « fêtes de fin d’année ». Ces huit jours voient se succéder des célébrations chrétiennes (La Nativité ou Noël, l’Épiphanie, la Saint-Sylvestre, la fête de la circoncision), civiles et parfaitement païennes.
Michel Remaud y revient et donne à ce sujet quelques précisions historiques et liturgiques.
Paru sur le site Un Echo d’Israël le jeudi 23 décembre 2004, revu par l’auteur en décembre 2011. » » »…
Déc 23
Qui aurait pu ne pas s’en rendre compte, devant le battage médiatique, télévisuel , consumériste, etc…
C’est vrai que l’événement est important , pour les chrétiens, mai bien au-delà, aussi pour l’humanité, et qu’il faut donc le fêter.
Message intemporel, de tous les âges et dans toutes les régions du monde,. Nous vous le reproposons bien volontiers cette année pour ce monde qui en a tant besoin.
Pour le dire en chansons, nous est revenu en mémoire ce chant d’Odette Vercruysse, bien simple, pas mièvre pour deux sous, que nous interprète ici la chorale de la Paroisse Bienheureuse Marie-Louise de Poitiers, que nous remercions bien sincèrement.
Parce que Noël, ce n’est pas que le 25 décembre, ce serait bien trop simple, « car Noël ô mon frère, c’est l’amour » ! Ce n’est pas seulement le jour de la commémoration, c’est tous les jours.
Peut-être préférerez-vous l’interprétation de John Littleton ?
Pour en savoir plus sur la fête de NOEL : le site de la Conférence des évêques de France :
P. Jouneau
Déc 11
Magda Hollander-Lafon (1928-2023), l’une des derniers rescapés des camps d’extermination du régime nazi, est décédée dimanche 26 novembre 2023. Une figure lumineuse de l’espérance et de la paix universelle. Ses obsèques ont eu lieu le 1er décembre à Rennes, présidées par Mgr d’Ornellas.
De nombreux hommages lui ont été rendus, notamment sur RCF Radio (https://www.rcf.fr/articles/culture/hommage-a-magda-hollanderlafon-rescapee-dauschwitz), sur le site du diocèse de Rennes où vous pouvez trouver l’homélie de Mgr d’Ornellas (https://rennes.catholique.fr/actualite/409402-magda-hollander-lafon-une-lumiere-desperance-en-la-vie/) sur le site de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France (https://www.ajcf.fr/Magda-Hollander-Lafon-nous-a-quittes.html)
Nous vous proposons, à l’AJCF groupe de Nantes, l’hommage rendu à Magda par Maddy VERDON, qui fut jusqu’à récemment et pendant de nombreuses années présidente de notre groupe :
« A Magda qui vient de nous quitter en ce dimanche 26 novembre 2023
« Mourir n’est pas disparaître, c’est renaître à soi.
J’aimerais mourir dans la joie
La vie sur la terre m’a éprouvée. Elle m’a aussi beaucoup donné. J’ai été nourrie de tant de chaleur, de sourires, de regards, de visages que je me sens comblée. J’ai tellement de mercis à exprimer que le ciel entier ne suffirait pas à les contenir.
J’aimerais partir en aimant »
Ces quelques mots, Magda, tu les as écrits à la fin de ton livre « Quatre petits bouts de pain, des ténèbres à la joie », à la manière d’un testament, de ton testament.
Au cours des vingt années passées à Nantes, j’ai eu la grande richesse, la grande joie de te rencontrer Magda. Tu as accepté de répondre aux questions que je t’ai posées, bien des fois, dans le cadre de l’émission « Juifs & Chrétiens en dialogue » que je produisais à l’époque sur Radio Fidélité.
Je me souviens de toi, de ta joie intérieure, de ton sourire radieux et si amical, de ton accueil chaleureux autour d’un café et d’un gâteau excellent et toujours au chocolat !
Je me souviens de toi, de ta coquetterie, toi l’adolescente d’Auschwitz que les bourreaux de là-bas n’ont pu abattre. Tu as même écrit qu’Auschwitz, ce lieu de mort t’avait envoyé vers la vie…
Je me souviens de toi, tellement éprise d’amour pour les autres, pour la jeunesse à qui tu rappelais sans te lasser ce que sont les valeurs de la vie et de l’espérance. Voici les mots que tu leur adressais « …Il vous reste maintenant à imaginer, à œuvrer ensemble, à cultiver de vrais liens, avec moins de peur, pour retrouver l’espérance en l’humanité de l’homme, pour être des témoins vigilants, aujourd’hui, là où vous êtes.
Vous êtes les bâtisseurs de votre vie et vous êtes responsables de votre devenir. »
Au terme de cette longue route, je te dis A-Dieu Magda. Retrouve les tiens, ceux qui t’ont été arrachés de la façon la plus cruelle qui soit mais aussi François, ton époux qui était toujours si discret et si présent à tes côtés.
« Je me lève doucement.
Mes pas sont plus assurés parce que c’est vers Toi que je vais. »
Au nom de tous nos amis du Groupe AJCF de Nantes, Merci Magda pour tout ce que tu nous as donné à nous qui avons eu la chance de te connaître.
Maddy Verdon
27 novembre 2023
Déc 10
Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l’a élevée avec sévérité. Il l’appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s’adresse à elle par une vibrante déclaration d’amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n’a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l’État d’Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd’hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l’âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l’histoire collective d’une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies
« Zeruya SHALEV est capable de laisser ses lecteurs sans voix, au sens le plus beau de l’expression : on reste muet – la bouche, les oreilles, l’esprit et le coeur ouverts, à l’écoute, stupéfaits. « (La Stampa)
Qui est Zeruya Shalev ? : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zeruya_Shalev
Et pourquoi pas 2 titres de son cousin, Méir SHALEV, décédé récemment ?
Dans le mochav de Nahalal, une coopérative agricole de Galilée, on considère que l’oncle Yeshayahou est un traître. Car il est parti en Amérique et le pays du capitalisme est mal vu par cette communauté juive d’origine russe. Mais l’oncle Yeshayahou a un plan diabolique. Il connaît l’obsession pour la propreté de Tonia, la grand-mère du narrateur, et lui envoie le tout dernier modèle d’aspirateur General Electric. Un sweeper qui deviendra le moteur des histoires familiales, des tensions intergénérationnelles et des anecdotes les plus folles. Il est des récits incroyables qui naissent pourtant d’un terreau réel. Avec un humour jouissif, Meir Shalev nous plonge dans son invraisemblable histoire familiale et nous dévoile les ambiguïtés de la société israélienne naissante.
Un jeune colombophile surnommé « le bébé » et une demoiselle de Tel-Aviv s’envoient des lettres d’amour par pigeon voyageur. Leurs sentiments, qui s’expriment à travers leurs messages, sont de plus en plus forts. Pris dans la tourmente de la guerre d’Indépendance de 1948, le bébé meurt sur le champ de bataille. Cinquante ans plus tard, au décès de sa mère, Yair Mendelsonn, guide touristique et doux rêveur, se met à la recherche d’une maison. Il renoue avec Tirza, son amie d’enfance… Deux hommes qui ne se sont jamais connus, mais dont les destins sont intimement mêlés. Deux histoires d’amour qui ont en commun la passion, l’espoir et la quête irrésistible d’un foyer.
Déc 07
Quelle est donc la signification de cette fête, si importante dans la communauté juive ?
Elle est célébrée cette année 2023 de la soirée du jeudi 07 décembre
à la soirée du vendredi 15 décembre 2023.
La fête de ‘Hanoucca ne figure pas dans la Torah. Elle a été instituée par les rabbins pour marquer l’inauguration du Temple (la Dédicace) après sa profanation par les Grecs qui avaient tout détruit. Cette fête marque l’importante victoire militaire des Maccabées contre leurs ennemis. Elle symbolise aussi la résistance spirituelle du Judaïsme à l’hellénisation forcée.
Mais, ‘Hanoucca est aussi connue pour le miracle de la fiole d’huile qui permit aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile qui ne devait même pas suffire pour un jour (fête des Lumières). Petite présentation
Nous sommes au deuxième siècle avant notre ère. La Judée, qui avait été conquise par Alexandre le Grand, est aux mains des Séleucides. Sa position stratégique au carrefour de l’Asie et de l’Afrique fait d’elle un enjeu vital dans la lutte entre les Ptolémées d’Egypte et les Séleucides gréco-syriens. Par ailleurs, la population subit l’influence grandissante de la culture hellénistique qui fait de nombreuses émules au sein de la jeunesse.
La menace de destruction physique et culturelle est donc contenue à grand’peine par les tenants de la tradition hébraïque. C’est à cette époque que le roi Antiochus IV Epiphane décide l’acculturation forcée des juifs. Il interdit l’étude de la Torah, la pratique de la circoncision, le respect du Chabbat. Par ailleurs, tout est mis en œuvre pour helléniser la population. Nombreux sont ceux qui prennent des noms grecs ou se marient avec des non-juives. Cette tendance se retrouve aussi parmi le clergé où des prêtres se font les complices de l’occupant pour piller le trésor du Temple.
C’est de Modine, un petit village de Judée, que le Grand-Prêtre Mattatias va lancer la révolte. Suivi par ses cinq fils dont Judah, qui sera un temps le chef militaire, la rébellion va se propager à travers toute la Judée. Les Syriens envoient des armées de plus en plus nombreuses et puissantes, mais ils sont à chaque fois défaits par les Maccabées (surnom de Judas fils de Mattatias, appliqué aussi aux chefs de la révolte puis aux 7 frères martyrs, dont parle le 2° livre des Maccabées), qui gagnent de plus en plus de terrain.
En l’an 164 avant JC, ceux-ci pénètrent finalement dans Jérusalem. Ils trouvent le Temple souillé, saccagé et pillé. Ne perdant pas de temps, ils le nettoient et le restaurent. Ils fabriquent un nouveau Candélabre, et le 25 du mois de Kislev, ils inaugurent le Temple réhabilité. (Le mot ‘Hanouca vient de la racine HNK qui signifie dédier, ou consacrer). Mais lorsqu’ils veulent allumer la Menora (chandelier à 7 branches du Temple), ils ne trouvent qu’une petite fiole d’huile d’olive pure portant le sceau du Grand-Prêtre. Elle est tout juste suffisante pour brûler un jour, alors qu’il en faut huit pour fabriquer une huile pure, conforme. Et là, Ô miracle, la Menora brûle huit jours, sans s’éteindre.
Ce miracle est célébré et remis à l’honneur tous les ans par le peuple juif à ‘Hanouca, une fête rabbinique non-chômée qui dure huit jours, pendant lesquels, à la tombée de la nuit, chaque famille allume une bougie sur le chandelier (‘hanoukia) à 8 branches (plus une supplémentaire qui sert à allumer les autres bougies), après avoir dit la bénédiction. Puis on met la lumière à la fenêtre ou à l’entrée de la maison. On récite des prières de louanges et de remerciements. On allume chaque jour une nouvelle bougie, car « en augmentant les lumières, on augmente la sanctification » (Dr A.C. Merzbach) C’est pourquoi on appelle aussi cette fête, fête des lumières.
D’autres coutumes sont également liées à cette fête : jouer à la toupie (où sont gravées certaines lettres hébraïques), donner de l’argent aux enfants (‘Hanouka Guelt en Yddish) et manger des aliments frits dans l’huile comme des beignets ou les latkès (beignets de pomme de terre).
La fête est célébrée peu avant Noël (ce qui ne manque pas de susciter des comparaisons, notamment à cause des Lumières que l’on allume et qui, pour des chrétiens, rappellent la lumière de Dieu qui vient luire dans notre monde, Jésus).
Le « Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme » précise : « Dans beaucoup de pays de la Diaspora, ‘Hanoucca revêt aujourd’hui une importance qu’elle n’avait pas dans les siècles passés : elle est devenue un substitut de la fête de Noël pour des enfants vivant dans un environnement chrétien. » Mais les cadeaux n’ont aucune signification particulière à ‘Hanoucca. La raison pour laquelle on offre des cadeaux à ‘Hanoucca est que cette fête tombe à peu près à la même période que Noël. La fête juive a été culturellement » écrasée » par l’obsession des gens pour les cadeaux de Noël.
Le chant le plus populaire de la fête de ‘Hanoucca est sans doute : « Maoz Tsour » (Rocher puissant). Ce poème liturgique aurait été écrit au milieu du 13° siècle, au temps des Croisades. Il chante la confiance que l’homme d’Israël doit établir en Dieu à l’heure de l’épreuve. C’est un témoignage des souffrances d’Israël au milieu des nations et une hymne à l’espérance du salut qui approche. A écouter ici : https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/764509/jewish/Maoz-Tsour.htm
ou à voir et entendre sur la video à la fin de cet article. (traduction du premier couplet, ci-dessous)
Forteresse, rocher de mon salut, il est bon de te louer.
Restaure la maison de ma prière et là
nous sacrifierons le sacrifice d’action de grâce.
A l’époque où Tu prépares l’écrasement du persécuteur en ses gémissements
Alors j’achèverai par un chant vigoureux de louange l’inauguration de l’autel.
L’Evangile de Jean fait une allusion à la fête de ‘Hanoucca : « On célébrait alors à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver. » (Jn 10,22). C’est bien la fête de ‘Hanoucca qui est ainsi désignée, et Jean, qui se réfère beaucoup au cycle liturgique juif et qui nous avait situés, deux chapitres plus tôt (7,37), au dernier jour de la fête de Souccot (fête des Cabanes, ou des Tentes) rappelant la précarité de la vie au désert, nous achemine peu à peu vers la fête de Pésah’ (la Pâque) où le récit évangélique trouve son point culminant.
Cette année, la première bougie de ‘Hanoucca va s’allumer
jeudi soir 7 décembre 2023 (veille de la fête).
Parler de ‘Hanoucca, c’est aussi l’occasion de signaler l’ouvrage de Mireille Hadas-Lebel, vice-présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France, sur « La Révolte des Maccabées (167-142 avant JC) ». Vous en trouverez une présentation sur le site de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France à l’adresse suivante : http://www.ajcf.fr/spip.php?article1514
Il serait dommage de ne pas profiter des richesses du campus numérique juif Akadem, où l’on peut trouver de nombreuses vidéos sur la fête de ‘Hanouka. Nous vous proposons, par exemple, celle-ci qui est une présentation de la fête par le rabbin Philippe Haddad et qui est très pédagogique. (ça ne dure que 10 minutes) https://akadem.org/pour-commencer/fetes-et-calendrier-10-clips-/hanouca-le-noel-des-juifs-09-11-2012-48185_4361.php