Une conférence sur « La France et les Juifs polonais »

L’Amitié Judéo-Chrétienne de France, groupe de Nantes, vous propose une conférence sur le thème de

La France et les Juifs polonais

L’accueil des juifs polonais en France au cours des XIXe et XXe s. Leur intégration mais aussi la déportation pendant la 2ème guerre mondiale, leur contribution au rayonnement économique, scientifique et culturel de la France.

La conférence sera donnée par

M. Jean-Bernard LUGADET

conférencier, membre du Conseil d’Administration de l’Association CZESC Nantes-Pologne

Dimanche 30 avril 2023 à 15 h 00

Salle des Syndicats,

4  place de la gare de l’Etat – 44000 NANTES

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La grande Semaine de Pessa’h à Pâques

Comme chaque année,  c’est un grand moment que nous sommes invités à vivre dans chacune de nos communautés : Pessa’h pour nos frères juifs – et la Semaine Sainte des chrétiens qui culmine à la fête de Pâques.

Petite particularité cette année, malgré la différence des calendriers,  juifs et chrétiens célébreront la fête la plus importante de leur culte la même semaine,  Pessa’h ayant lieu pendant la Semaine sainte des chrétiens, et plus précisément le jeudi  saint (pour les chrétiens).

Pessa’h (la Pâque en hébreu), est une des trois fêtes de pèlerinage du calendrier juif. Elle début le 15ème jour du mois de nisan (début la veille au soir 14 nisan) et se poursuit sept jours durant en Israël et huit en Diaspora.

Célébration cette année du , jeudi  06 avril au jeudi 13 avril 2023, avec un premier seder dès mercredi soir,  Nous sommes donc en plein dans la Semaine Sainte des chrétiens, qui trouvera son couronnement le dimanche de Pâques 9 avril. (Il est intéressant de noter que cette année nous nous trouvons dans une configuration des deux fêtes proche de celle qu’ont dû vivre Jésus et ses apôtres, membres de la communauté juive de leur temps.)

Pour vous présenter cette fête de Pessa’h, il est bon d’entrer dans le texte de Dominique de La Maisonneuve, prix AJCF 2012 avec Louise-Marie Niesz, dans son ouvrage : « Le Judaïsme », aux éditions de l’Atelier (p. 113-114) :

« Selon la Torah, la Pâque doit toujours avoir lieu au printemps, le quatorze du mois de Nisan (Ex 12,6) mois de la sortie d’Egypte (Ex 23,15) : « Observe le mois d’Abib (des épis, en cananéen, le premier mois de l’année, c’est-à-dire Nisan) et célèbre la Pâque pour le Seigneur, ton Dieu » (Dt 16,1). Pour permettre ce rythme annuel avec des mois lunaires, on en ajoutait tous les deux ou trois ans, un treizième aux douze des années habituelles.

Aux temps bibliques, les nomades fêtaient, à cette saison, deux événements concomitants : l’un agricole, le début de la moisson d’orge; l’autre pastoral, le sacrifice d’un agneau consommé en famille.

Sur ces réalités significatives du renouveau de la nature, la tradition biblique va greffer un événement historique : la sortie d’Egypte. C’est un événement capital, fondateur du peuple, car il le fait passer – Pâque- Pessah – passage – de la servitude à la liberté. [Pessa’h indique aussi le fait que l’ange exterminateur soit passé par-dessus les portes des israélites marquées du sang de l’agneau. (Ex 12,13. 26-27) NDLR ].  Comme le printemps, c’est le retour à la vie après la mort de l’esclavage, un renouveau opéré par Dieu lui-même, désormais Sauveur pour son peuple : « C’est moi le Seigneur, ton Dieu qui-t’ai-fait-sortir-du-pays-d’Egypte » ((Ex 20,2).

Bien qu’il y ait un office synagogal propre à Pessah, le rite principal se déroule autour de la table familiale. A la tombée de la nuit, le Seder – repas rituel – rassemble la famille et souvent bon nombre d’amis. Ce repas se déroule selon un certain ordre, c’est le sens du mot seder, véritable liturgie dont le développement est consigné dans la Haggadah – récit – de Pessah. Il commence par une question posée par l’enfant le plus jeune, dès qu’il est en âge de questionner : « Qu’il a-t-il de particulier ce soir ? » En effet, dans un décor festif, il découvre sur la table des ingrédients inhabituels. Entre autres, des pains non levés – matsot – qui rappellent la hâte avec laquelle il avait fallu prendre ce repas (Ex 12,11) ; des herbes amères, comme le goût que l’on conserve de la servitude d’Egypte ; un mélange de pommes et de noix pilées pour représenter le mortier que les enfants d’Israël furent condamnés à fabriquer ; de l’eau salée symbolisant les larmes qu’arrache l’énumération des plaies d’Egypte. On ne peut se réjouir de la mort de ses ennemis…

Cette question posée par l’enfant : « Que se passe-t-il donc ce soir ? » donne l’occasion au père de famille, ou à un autre adulte, de faire mémoire du récit biblique, enrichi des commentaires de la tradition orale sur la servitude d’Egypte et la libération du peuple par Dieu.

On chante les psaumes du Hallel – louange – (Psaumes 113 à 118) ; on souhaite de se retrouver : « L’an prochain à Jérusalem« , évoquant par là l’impatiente attente du Messie. Des cinq coupes de vin rituelles, la cinquième reste pleine pour le ‘prophète Elie’ qui, selon la tradition, reviendra avec le Messie.

Parce qu’elle a donné naissance au peuple, cette libération en est l’événement fondateur. Elle demeure le symbole de toutes les libérations, de tous les saluts, passés et à venir, que Dieu ne cesse d’accorder à chacun : « Chaque juif doit se considérer comme s’il était lui-même, aujourd’hui, sorti d’Egypte » (Mishnah de Pessah 10,5) »         « Le Judaïsme, p. 113-114

Comment ne pas voir le lien avec la fête chrétienne de Pâques ?

La fête chrétienne de Pâques trouve en effet ses racines dans la fête juive de la Pâque. (voir le site du Cybercuré).

Après tous les événements de la Semaine Sainte, qui commence avec le dimanche des Rameaux et de la Passion, ce 2 avril  2023,  événements qui eurent lieu au début de notre ère dans le cadre de la célébration de la Pâque juive, la fête de Pâques célèbre la résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne. En même temps elle nous fait participer à sa résurrection en célébrant notre passage de la mort à la vie. C’est la bonne nouvelle de la victoire de la vie. Pâques est une fête que l’on célèbre dans une joie communicative. « Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie, Alléluia ».

A relire : un article de Juliette Gauffriau paru sur le site du diocèse de Nantes et repris par le site de l’Eglise de France : ici. : « Pâque juive et Pâques chrétiennes »

Pourquoi un « s » au mot Pâques : allez donc voir ici

Cette année Pâques est donc célébré le dimanche 9 avril, par les Catholiques et les Protestants et le 16 avril par les Orthodoxes.

Vous fréquenterez certainement aussi avec profit le campus numérique juif Akadem, qui vous propose des tas de possibilités d’information et de formation. Ne manquez pas cet échange entre Julien Darmon, professeur de Talmud et Antoine Guggenheim, docteur en théologie, sur le thème : « Comment Pessa’h est devenu Pâques : le Seder au temps de Jésus ». A voir ici.

Hag Pessa’h saméah – Joyeuses fêtes de Pâques

 

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Journée nationale de lutte contre l’antisémitisme

Dans le cadre de la Journée nationale de lutte contre l’antisémitisme organisée le dimanche 19 mars 2023 par  l’Amitié Judéo-chrétienne de France, le groupe de Nantes s’associe à la réflexion menée à Paris par l’AJCF (fichier joint ci-dessous en bas de page).

Ecoutons d’abord Jean-Dominique Durand, président de l’AJCF :

« Le 19 mars 2012, pour la première fois depuis 1944, des enfants juifs, Gabriel et Arié Sandler et Myriam Monsonégo ont été assassinés dans leur école à Toulouse, avec Jonathan Sandler. Ils ont rejoint le million et demi d’enfants disparus dans l’enfer des camps nazis. Ils sont l’expression même du Crime contre l’Humanité tel que le définissait André Frossard : « tuer quelqu’un sous prétexte qu’il est né ». Ils illustrent la crainte exprimée par Primo Levi qui disait : « L’idée d’un nouvel Auschwitz n’est certainement pas morte, comme rien ne meurt jamais. Tout resurgit sous un jour nouveau, mais rien ne meurt jamais. »

Dans un contexte de réaffirmation d’un antisémitisme décomplexé et de réécriture de l’histoire, l’Amitié Judéo-Chrétienne de France affirme avec ses partenaires, et avec ses quarante Groupes locaux répartis dans toute la France, sa volonté de lutter ensemble contre ce virus qui empoisonne la société en interrogeant l’engagement de tous dans ce combat vital. »
Jean-Dominique Durand
Président de l’AJCF

Le groupe de Nantes propose de partager un moment d’exception avec

Hélios AZOULAY,

dimanche 19 mars à 15 h

au CCAN, 6 impasse Copernic à Nantes

Hélios Azoulay, bien connu dans le monde artistique de la Communauté juive (et au-delà) est un écrivain, musicien puisqu’il joue de la clarinette et du piano. Il a écrit plusieurs ouvrages dont un très beau livre sur la musique dans les camps « L’Enfer aussi a son orchestre ». C’est de cela dont il va nous parler en illustrant son propos par des intermèdes musicaux. Il sera accompagné par Marielle Rubens pour la partie chantée.

Programme de la journée nationale à Paris

 

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Une conférence du Rabbin Bendavid

A propos de Pourim et de la reine Esther

Esther !

Qui est donc cette femme qui a sauvé son peuple au péril de sa vie ?
A l’occasion de Pourim, le Groupe nantais de l’AJCF vous invite à venir écouter 

la conférence de Monsieur le Rabbin Ariel Bendavid

                                                                  rabbin de la Région Bretagne et Pays de Loire

« Une seule femme peut sauver tout un peuple »

 jeudi 9 mars 2023 à 15h00 
au Centre Culturel André Neher, impasse Copernic à Nantes
Parce que la reine Esther a sauvé son peuple, la fête de Pourim est une fête joyeuse au cours de laquelle les membres des Communautés juives se réjouissent en festoyant et en se déguisant…

La conférence sera suivi d’une « Collation de Pourim »  au cours de laquelle 

nous vous proposerons les pâtisseries traditionnellement dégustées à l’occasion de cette fête.

Nous souhaitons que ce moment soit convivial et joyeux.

Venez nombreux.  Apportez votre bonne humeur et déguisez vous si vous le souhaitez !!!

Paf   :     adhérent AJCF Nantes    5 €             non adhérent                    8 €                

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Fête de Pourim

POURIM 2023

Après les grandes  fêtes d’automne, Roch Hachana, Kippour et Soucot  et avant la non moins grande fête de Pessah,
à la pleine lune de printemps, 

deux fêtes joyeuses rappellent aux communautés juives
d’importants événements de leur histoire :

C’était, en décembre, les lumières de Hanoucah,

rappel du miracle d’huile lors de l’inauguration
du Temple profané par les Grecs.

Dans quelques jours, ce sera la fête de Pourim.

De quoi s’agit-il à POURIM ?

A Pourim, il s’agit, comme à Hanoucah
de commémoration et d’action de grâce.

Cela se  passait  en Perse vers le milieu du 5ème siècle  avant notre ère.  Des juifs y étaient déportés.

Une jeune Juive, parmi les déportés, devint reine de Perse :
Esther, dont le nom signifie : « caché ».

Et le grand vizir, Haman, essayait
d’éliminer les juifs du royaume.

Haman dit au roi : « Il y a un peuple particulier,
dispersé et séparé au milieu des peuples  
dans toutes les provinces du royaume… 
Leurs lois sont différentes de celles de tout peuple… 
Le roi n’a pas intérêt à les laisser tranquilles » (Est 3,8).

Haman obtint du roi Assuérus un décret lui permettant de réaliser son plan de destruction.

Le roi Assuérus ne savait pas qu’Esther, sa jeune épouse, était juive.

Le mot POURIM dont le sens est « tiré au sort » fait référence aux dés lancés par Haman pour fixer
la date propice au massacre qu’il fomentait (Est 3, 7-17).

La reine Esther, avertie par son oncle Mardochée, du dessein d’Haman, se tourna vers D.,
elle pria, fit prier ; elle jeûna, elle fit jeûner ;
elle osa enfin aller trouver le roi… Un plan mûrit en elle…

Les péripéties de cette histoire tirée de la Bible sont écrites dans « le rouleau d’Esther ».

Il est lu  intégralement le jour de la fête.* Lisons-le aussi et retenons que le destin que Haman
a prévu pour les Juifs retombera sur lui…

Nous approfondirons ainsi le sens de la présence juive au sein des nations.

Nous comprendrons mieux la joie de POURIM.

A POURIM, en effet, c’est la joie : on se déguise, on mime, on festoie.

En célébrant POURIM les Juifs renouvellent l’affirmation de leur foi en D.

Ils fêtent leur salut, leur victoire sur l’ennemi :
Haman, archétype de l’antisémite.

La fête de POURIM est célébrée le 14 Adar du calendrier juif,
soit, cette année 2023, le 7 mars.

avec la commémoration du jeûne d’Esther dès mercredi 16 mars.

Nous souhaitons
une joyeuse fête de Pourim
(Pourim Saméakh)
à tous nos amis
de la Communauté juive.

  *  Racine, au XVIIème siècle en a fait l’objet d’une de ses tragédies.
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Lis, lisons, lisez…

Nous vous avons parlé du livre témoignage de Léon Placek : « J’avais 10 ans à Auschwitz« . Nous vous proposons ici d’autres témoignages de jeunes enfants rescapés de Bergen-Belsen  et d’Auschwitz.

« Pour que tous nous sachions et n’oubliions pas ce que fut la Shoah ».

 

L’enfant des camps

Arrêtée en 1942 avec sa mère sur la ligne de démarcation, Francine Christophe est encore une enfant. Elle a presque neuf ans, l’âge des jours heureux, quand elle est rattrapée par la folie nazie. Interrogée par la Gestapo, ballottée de camp en camp à travers la France, elle est déportée en mai 1944 à Bergen-Belsen. À son retour, quand elle essaye d’expliquer à ses camarades de classe ce que la guerre lui a fait, celles-ci la regardent, gentiment, mais l’air de penser : elle est folle. Alors la jeune Francine ne parle plus du cauchemar.
Aujourd’hui, les mots refont surface. Francine Christophe raconte ce qu’elle a vu et connu. Les coups, le froid, la faim. Les enfants qu’on entasse dans des wagons à bestiaux. La maladie et la mort. Les travées boueuses où les cadavres pourrissent. La cruauté. Mais aussi l’amour, celui d’une mère et de sa fille, indéfectible, qui résiste à la guerre. Et des miracles, comme ce bébé qui voit le jour dans l’enfer et survit grâce à l’entraide des femmes.

Pour que tous nous sachions et n’oublions pas ce que fut la Shoah.

Francine Christophe témoigne avec précision, inlassablement. La Croix.

Les sœurs d’Auschwitz

« Je veux que vous me promettiez et que vous promettiez chacune à vos deux sœurs de toujours veiller les unes sur les autres. Que vous ne laisserez rien vous séparer. Compris ? »

Slovaquie, 1942. Les années ont passé depuis que Livia, Cibi et Magda Meller ont fait ce serment à leur père. Car dans une Europe désormais à feu et à sang, chaque jour est un sursis pour les trois adolescentes juives.
Pourtant, quand Livia est arrêtée par les nazis, Cibi tient sa promesse et suit sa sœur dans l’enfer d’Auschwitz, où elles seront bientôt rejointes par Magda.
Confrontées à l’horreur et à la cruauté du camp, les trois sœurs vont formuler un nouveau vœu. Celui de survivre. Ensemble.
Après son best-seller Le tatoueur d’Auschwitz, Heather Morris nous livre un nouveau roman bouleversant tiré de témoignages exceptionnels

La petite fille qui ne savait pas haïr

Comment grandir à Auschwitz ? C’est le terrible destin de Lidia Maksymowicz, déportée avec sa mère à l’âge de 3 ans, en décembre 1943, au camp d’Auschwitz-Birkenau. Elle échappe aux chambres à gaz pour devenir cobaye du docteur Mengele. Elle survit. À la libération du camp, sa mère disparaît dans les épouvantables marches de la mort. Confi­ée à une famille polonaise, Lidia commence une nouvelle vie à l’ombre du camp abandonné qui devient parfois un terrain de jeux… Malgré les années, Lidia ne cesse d’espérer retrouver sa mère un jour. Celle-ci est bien vivante et, dans les ruines d’une Europe que déchire le rideau de fer, elle est à la recherche de sa fi­lle.

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Une conférence à ne pas manquer…

Dans le cadre de notre thématique pour l’année 2022-2023 :

« Les femmes et la bible, Les femmes dans nos religions aujourd’hui »

voici une deuxième conférence proposée par l’Amitié Judéo-Chrétienne de France, groupe de Nantes

“Trois prophètes : Isaïe, Osée, Elie et leurs relations aux femmes” par

Philippe Loiseau,

prêtre du diocèse d’Angers, bibliste, Docteur en théologie,

spécialiste du Judaïsme, enseignant à la faculté de Théologie d’Angers.

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Tou BiChvat : une bien jolie fête

Tou Bichvat se fête cette année le 06 février 2023
mais comme toute fête juive,
elle commence la veille.
Son nom « Tou Bichvat« 
signifie « 15 du mois de Chevat ».
C’est le Nouvel An des arbres.
Elle a lieu au moment de la montée de la sève,
avant le bourgeonnement du printemps.
Il s’agit d’une fête chaleureuse,
en reconnaissance à D.ieu pour Sa création
et la jouissance qu’Il en accorde à l’homme.
Elle donne lieu à un repas dont la
succession des plats est bien ordonnancée.
Ce repas est composé de 4 coupes de vin (blanc et rouge) ainsi que de 7 fruits.

Bien sûr, chaque consommation
est précédée d’une bénédiction.

Cette fête n’est pas qu’une pure célébration écologique.

Elle est une occasion de réfléchir
aux interrelations qui existent
entre l’homme, son D.ieu
et la nature dont il est responsable.

« Car l’homme est un arbre des champs » (Deutéronome 20,19)

C’était il y a 2 ans en plein confinement : voici une Visio-rencontre autour de Tou Bishvat avec Eric Aziza, rabbin de la Communauté d’Arcachon et secrétaire général de l’AJCF.
Le groupe AJCF de Nantes le remercie vivement pour cette agréable rencontre et tout ce que ses membres ont appris de ce Nouvel An des arbres.  Ecoutons-le : il nous en dit beaucoup sur cette fête.

 

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Le CCAN nous propose

dans le cadre du thème d’année  « Familles, je vous aime »

une rencontre avec Daniel GORANS

Comment appréhender les relations familiales aujourd’hui ?

Il en existe tant de modalités ! Une des grilles de lecture s’appuie sur les théories systémiques.

 » Ah! Si mes parents savaient… » Survol théorique et exemples devraient inciter à en débattre.

Daniel Gorans est pédopsychiatre et thérapeute familial.

Il a réalisé de nombreux travaux sur les enfants déplacés de famille (en famille d’accueil ou adoptés) et sur les adolescents.

Formateur en thérapie familiale de plusieurs équipes hospitalières en Chine, il est aussi auteur de nombreux articles et ouvrages : Lettres inédites du fils de Gulliver, 2002 – Le blues du chariot, 2005 – Signé Jack Edward Gulliver, 2014 – Brumes célestes, 2021.

Le lieu : CCAN (Centre Culturel André Néher)

6 impasse Copernic à Nantes

La date : jeudi 2 février 2023

L’heure : 19h30

GRATUIT tout public

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Lis, lisons, lisez…

C’est le témoignage de Léon Placek, qui avait 10 ans et demi à Bergen-Belsen, l’un des derniers témoins de ce que furent les camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Il a 90 ans cette année.

L’horreur qu’il a vécue enfant hante toujours ses nuits. Sa vie. À près de 90 ans, Léon Placek n’a pas oublié ce qu’il a subi pendant la Seconde Guerre mondiale. L’étoile jaune, la dénonciation, le commissariat de police de son quartier, à Paris, puis l’internement à Drancy et le départ en train vers l’inconnu, jusqu’à l’arrivée au camp de Bergen-Belsen. Le choc de la faim, du froid, la mort côtoyée à chaque instant, la torture qui porte un autre nom… Et enfin la Libération, mais accompagnée de tant d’incertitudes…

Ce livre raconte l’histoire de ce jeune garçon et de sa famille confrontés à la législation promulguée en 1941, qui exclut de la communauté nationale tous ceux désormais fichés et considérés comme « ennemis ». Léon Placek a dès lors connu le pire, jusqu’au désespoir.

Il témoigne aujourd’hui avec une infinie sensibilité et partage ses réflexions sur l’humanité, en se confiant à Philippe Legrand. Son récit, intime et bouleversant, est plus qu’une leçon de vie : c’est un parcours unique pour mieux comprendre la force des hommes et des femmes lorsque tout semble perdu. Une incursion dans le temps qui trouve tout son sens à notre époque, de nouveau plongée dans la tourmente et confrontée au retour des idées extrêmes.

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