Nous espérons que l’été a été bon pour chacune et chacun d’entre vous, malgré les difficultés liées à la COVID-19. Vous avez fait peut-être de belles rencontres, dans la limite des gestes-barrière bien sûr. Vous avez pu partager des expériences enrichissantes, retrouver la famille, les petits enfants. Et voici que le virus est toujours là ! Et les incertitudes sur les activités à venir.
N’oublions pas cependant que beaucoup de choses restent possibles.
Nos associations vont pouvoir reprendre leurs activités, du moins nous l’espérons.
Soyons attentifs, sur tous les moyens qui nous sont accessibles, à en découvrir les activités qui nous seront proposées.
En attendant, pour vous remettre dans le bain après les vacances, vous pourriez peut-être découvrir le site internet que signale également le site de l’AJCF (nationale) et qui s’intéresse aux sources juives du christianisme et aux relations judéo-chrétiennes. Il s’appelle : Nostra Aetate4
L’Amitié Judéo-Chrétienne de France déplore les propos tenus par M. Mélenchon mercredi 15 juillet dans une interview sur BFMTV, lorsqu’à propos de la crucifixion de Jésus il a déclaré : « je ne sais pas si Jésus était sur la croix, mais je sais que, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes qui l’y ont mis ».
Faut-il rappeler à M. Mélenchon que, comme le rapportent les évangiles, les juifs alors sous occupation romaine n’avaient pas le droit de condamner quelqu’un à mort, cette décision étant réservée au seul gouverneur romain (cf Jean 18,30), et que de pareils propos contredisent les mêmes évangiles, où il est précisé que ce sont des notables et des chefs du peuple qui ont souhaité cette condamnation, et non tous les juifs, ni même tous les habitants de Jérusalem, comme l’affirme M. Mélenchon en dénonçant « les compatriotes de Jésus » ?
Cette thèse ancienne de la responsabilité du peuple juif dans la mort de Jésus, rejetée depuis des décennies par tous les historiens et exégètes et condamnée par l’ensemble des Eglises, a donné naissance, on le sait, à un antijudaïsme mortifère et à un antisémitisme dont l’aboutissement fut la Shoah.
Il est bien triste qu’un homme politique, leader d’un parti important de notre république, soit si mal informé et continue à répéter de semblables accusations…
Jacqueline CUCHE, Présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France, au nom de l’AJCF
Le groupe AJCF de Nantes s’associe pleinement à sa présidente Jacqueline Cuche pour dénoncer les propos erronés de Monsieur Mélenchon qui, semble-t-il devrait s’imposer à lui-même un recadrage tel qu’il le préconise pour la police de notre pays.
L’Amitié Judéo-Chrétienne de France déplore les propos tenus par M. Mélenchon mercredi 15 juillet dans une interview sur BFMTV, lorsqu’à propos de la crucifixion de Jésus il a déclaré : « je ne sais pas si Jésus était sur la croix, mais je sais que, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes qui l’y ont mis ».
Faut-il rappeler à M. Mélenchon que, comme le rapportent les évangiles, les juifs alors sous occupation romaine n’avaient pas le droit de condamner quelqu’un à mort, cette décision étant réservée au seul gouverneur romain (cf Jean 18,30), et que de pareils propos contredisent les mêmes évangiles, où il est précisé que ce sont des notables et des chefs du peuple qui ont souhaité cette condamnation, et non tous les juifs, ni même tous les habitants de Jérusalem, comme l’affirme M. Mélenchon en dénonçant « les compatriotes de Jésus » ?
Cette thèse ancienne de la responsabilité du peuple juif dans la mort de Jésus, rejetée depuis des décennies par tous les historiens et exégètes et condamnée par l’ensemble des Eglises, a donné naissance, on le sait, à un antijudaïsme mortifère et à un antisémitisme dont l’aboutissement fut la Shoah.
Il est bien triste qu’un homme politique, leader d’un parti important de notre république, soit si mal informé et continue à répéter de semblables accusations…
Jacqueline CUCHE,Présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France,
au nom de l’AJCF
Le groupe AJCF de Nantes s’associe pleinement à sa présidente Jacqueline Cuche pour dénoncer les propos erronés de Monsieur Mélenchon qui, semble-t-il devrait s’imposer à lui-même un recadrage tel qu’il le préconise pour la police de notre pays.
« En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean de La Fontaine, dans le 16ème arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été retrouvées dans une vieille armoire. Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky. Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne juive a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille. »
Ces quelques lignes constituent la quatrième de couverture du livre en bande dessinée de Stéphanie Trouillard et Thibaut Lambert (dessinateur) consacré à l’histoire de Louise, 16 ans, déportée et disparue à Auschwitz avec toute sa famille.
Merci à Stéphanie Trouillard de nous avoir rendue de nouveau présente cette jeune fille, sans doute promise à un brillant destin et dont la vie a été brisée par la guerre et les folies antisémites d’une bande de pseudo-« aryens » se prenant pour la race supérieure.
N’en disons pas plus, pour que vous puissiez surtout prendre connaissance du webdoc réalisé sur l’histoire de Louise Pikovsky par Stéphanie Trouillard et Khalida Hatchy, une professeure actuelle du Lycée Jean de La Fontaine
Et n’oubliez pas de visionner aussi le reportage pour lequel Stéphanie Trouillard a obtenu le prix Philippe Chaffanjon du documentaire multimédia.
Pour une présentation de la bande dessinée par l’auteure : visionner ici.
Il s’agit d’une rencontre avec le Judaïsme et ses richesses
Nous vous rappelons nos rendez-vous sur Radio fidélité
jeudi 16h00
vendredi 10h30
dimanche 18h15
Toutes les émissions peuvent être écoutées en podcast sur le site de la radio radiofidelite.com
Le confinement, suite à l’épidémie de Covid-19 qui nous touche tous, ne nous permet plus de vous proposer de nouvelles émissions. Cependant, nous sommes très heureux de vous faire entendre des rediffusions.
A partir d’aujourd’hui 16 avril
et cela, pendant quatre semaines consécutives,
nous vous proposons de retrouver
Magda Hollander Lafon
avec laquelle nous allons cheminer au travers de sa douloureuse expérience d’Auschwitz mais aussi, de son amour de la vie et de sa fidélité à Dieu
Les 21 et 22 février 2019 s’est tenu à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Paris, un colloque international consacré à « La nouvelle école polonaise d’histoire de la Shoah« . Il était accompagné d’une conférence au Collège de France de l’historien polonais Jan Gross, exilé en 1969 aux Etats-Unis avant d’y devenir professeur à l’université de Perinceton. Jan Gross, auteur des Voisins, est le quatrième polonais à s’exprimer dans ce lieu, après Adam Mickiewicz, Jerzy Grotowski et Bronislaw Geremek…
Ce colloque est désormais un livre.
Voici la présentation de cet ouvrage par l’éditeur (CNRS Editions).
« La disparition de la quasi-totalité des Juifs de Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale est due à leur assassinat systématique par les Allemands. Mais que sait-on des comportements de la population polonaise ? La paix revenue, que sont devenus les derniers survivants ? Que nous dit aujourd’hui l’irruption de ce passé dans la société polonaise ? Comment vivre avec la mémoire d’Auschwitz, de Treblinka, de Belzec, autant de mémoriaux situés en Pologne ?
Depuis une quinzaine d’années, des historiens de ce pays ont montré combien il était difficile aux Juifs qui tentaient d’échapper aux tueurs de trouver appui auprès des populations locales, surtout en milieu rural, tant en raison de la politique de terreur menée par l’occupant que de l’hostilité de la société polonaise à l’égard des Juifs. Leurs travaux font désormais autorité dans le monde entier. Pourtant, depuis quelques années, les autorités de Varsovie mettent en œuvre une « politique historique » qui vise à minorer, voire à nier, la participation de franges importantes de la population polonaise à la traque des Juifs.
Sur place, malgré les embûches et les intimidations, les historiens travaillent, publient, organisent des colloques, forment des étudiants. Les auteurs réunis dans cet ouvrage témoignent de la vitalité de cette historiographie.
Faire connaître aujourd’hui la fécondité scientifique et la portée critique de la nouvelle école historique polonaise est une exigence intellectuelle, morale et politique. « Auteur(s) Sous la direction de Audrey Kichelewski, Judith Lyon-Caen, Jean-Charles Szurek, Annette Wieviorka
Le 27 Nissan est la date qui a été retenue par l’État d’Israël pour la commémoration des victimes de la Shoah et des héros de la Résistance juive pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est ce qu’on appelle le Yom HaShoah (le jour de la Shoah), et cette année, c’est le mardi 21 avril 2020.
Malheureusement cette année, ce jour sera célébré de manière bien différente des années précédentes.
Comme le précise le site memorialdelashoah.org : « En raison de la pandémie, il nous est interdit de nous réunir au Mémorial pour la cérémonie de Yom Hashoah. Ne voulant pas annuler la lecture de noms (les noms des déportés des divers convois – ndlr), il nous a fallu inventer une cérémonie virtuelle, la première du genre sur une durée de 24h, une cérémonie « inédite » car elle reposera sur la rediffusion des cérémonies des années passées (principalement 2017 et 2018). »
Si vous voulez connaître le programme de cette journée, il vous est possible de vous rendre sur le site yomhashoah ici.
Et surtout, pour bien s’informer, l’incontournable campus numérique juif AKADEM, dont vous pouvez consulter la newsletter ici.
Jeudi 12 mars, à 18 h 3O, le Rabbin Philippe Haddad donnait une conférence au Passage Sainte-Croix de Nantes, sur le thème « Tu aimeras l’étranger comme toi-même ». Nous vous l’avions annoncée sur ce blog ici.
Malheureusement, le coronavirus a refroidi bien des volontés et un certain nombre de personnes ont hésité à venir s’enfermer dans la salle du Passage Sainte-Croix.
Voici donc, en guise de rattrapage, l’enregistrement de la conférence, réalisé par Maddy Verdon, présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de Nantes, partenaire du Passage Sainte-Croix pour cette soirée.
Nous en sommes à la mi-août, et sans doute beaucoup d’entre nous profitent-ils encore des bienfaits d’un repos bien mérité, particulièrement en ces temps difficiles.
Peut-être avons-nous un peu de temps devant nous pour prendre connaissance d’un certain nombre d’événements survenus pendant les deux mois qui viennent de s’écouler.
— un dossier sur les journées de rencontres juifs-chrétiens « Découvrir le Judaïsme » qui se sont déroulées à Nantes du 9 au 12 juillet : « Rencontre d’exception », comme l’annonçait l’invitation du Service diocésain pour les relations avec le judaïsme du diocèse de Nantes.
— une réflexion sur la fête que les chrétiens catholiques et orthodoxes célèbrent aujourd’hui : l’Assomption de Marie.
Profitez bien de vos moments de loisir et souhaitons que le virus nous permette de nous retrouver d’ici peu pour de belles rencontres.