Le Passage Sainte-Croix, avec la participation amicale du CCAN (Centre Culturel André Néher), propose une conférence-débat sur
« Religion et politique ? Le statut du politique dans les trois religions monothéistes »
le samedi 12 mars de 14h30 à 18h –
9, rue de la Bâclerie (Quartier Bouffay) – Participation libre.
« Rendez à César ce qui est à César… » dit le texte évangélique – mais la pratique des communautés chrétiennes a souvent été éloignée de ce principe. Celles du judaïsme comme de l’islam n’ont, quant à elles, pas été liées par la même référence scripturaire, néanmoins les débats autour du statut du politique y ont été et y restent actifs.
Dominique Avon, directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études, spécialisé en histoire de l’islam contemporain et auteur de la volumineuse analyse « La Liberté de conscience » (Presses Universitaires de Rennes), nous aidera à comprendre les points de convergence et de divergence au sein de ces traditions, dans la théorie comme dans la pratique. Une table-ronde composée d’un représentant de chaque monothéisme* répondra ensuite au conférencier en discutant ses propos.
* Patrick Lalou, président de la communauté juive de Nantes, interviendra au titre du judaïsme.
sur le thème, toujours difficile à atteindre, mais si nécessaire :
« La tolérance, de John Locke à nos jours »
La tolérance a été prônée au 18ème siècle, par Locke, notamment, mais aussi par Pierre Bayle, Voltaire… pour résoudre les conflits interreligieux. Comprendre ce qui est alors proposé permettra peut-être de mieux comprendre ce qu’est devenue la tolérance de nos jours.
Quels sont ses rapports à la liberté de conscience, à la laïcité, au dialogue interreligieux… et à chacun de mieux choisir en raison son attitude ?
Aujourd’hui, peut-on définir le concept de tolérance de la même manière qu’à cette époque ?
Violence et tolérance ? Tolérance et altérité ? Laïcité et dialogue interreligieux ? Vers quoi cette réflexion peut-elle nous conduire ?
(Obligation du pass vaccinal qui sera demandé à l’entrée)
Le roman de Chris KRAUS, rentrée littéraire 2020, est un gros pavé ! En 10/18, ça fait 1100 pages, quand même !
Voici ce qu’en dit l’éditeur :
« Dans un hôpital bavarois, Koja Solm, vieil homme avec une balle nichée dans la tête, décide de raconter sa vie à son voisin de chambre, un jeune hippie pacifiste. Son enfance à Riga, dans les années 1920, sa carrière dans l’Allemagne nazie, puis comme espion dans la jeune République fédérale . Sa relation destructrice avec frère aîné, Hubert. Leur amour commun, dévastateur, pour leur soeur adoptive, Ev, d’origine juive. Un ménage à trois électrique nourri de sang, de passion et de larmes, une histoire qui va épouser tout un pan du XXème siècle , de Riga à Tel-Aviv en passant par Auschwitz et Paris. »
« Par son ampleur, par son propos qui plonge le lecteur au cœur même du mal incarné par deux frères inaugurant leur carrière dans les services de renseignement en participant aux crimes commis par la SS et ses sinistres commandos, La fabrique des salauds peut faire penser aux Bienveillantes de Jonathan Littell, le succès de librairie que l’on sait. Comparaison n’étant cependant pas raison, on imagine assez vite que ce long récit pourrait bien se métamorphoser sous la férule du réalisateur et scénariste qu’est aussi Chris Kraus en une vaste saga, une série à rebondissements où se mêleraient l’histoire d’un pays et celle d’une famille. »
C’est ce qu’écrit Jean-Luc Tiesset sur le site « En attendant Nadeau ». Vous pouvez retrouver l’article complet ici :
Le site culture-tops peut aussi vous aider à entrer dans la compréhension de cette oeuvre, qui peut paraître un peu longue mais qui se lit très facilement, car très bien écrite et très bien traduite.
Ce 20 janvier 2022 marque le 80ème anniversaire de la conférence de Wannsee durant laquelle le régime nazi a organisé l’extermination massive des juifs d’Europe, et une commémoration s’est tenue au Mémorial de la Shoah à Paris avec des lycéens, initiée par la Conférence des évêques de France et le Consistoire Central de France.
La Conférence des évêques de France, la Fédération protestante de France et le Consistoire Central de France se sont donc rassemblés en mémoire des victimes.
Vous pouvez en suivre cette très émouvante cérémonie en replay sur KTO :
Si vous le voulez, sachez aussi que le site « Vatican News » offre un excellent entretien avec Alexandre Bande, docteur en Histoire, professeur agrégé en classes préparatoires littéraires au Lycée Jeanson-de-Sailly. Expert auprès de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, il vient de publier en co-direction, Une nouvelle histoire de la Shoah (éditions Passés/Composés).
Se questionner, dialoguer, trouver des réponses avec la participation de
un rabbin, un pasteur, un archiprêtre, un curé de paroisse, une pasteure évangélique…
Dimanche 12 décembre 2021 de 9h30 à 17h30
au CCAN, 6 impasse Copernic à NANTES
Merci de confirmer votre inscription impérativement avant le 4 décembrepar courrier accompagnée du chèque de participation aux frais (brunch compris) :
18 € par personne
à l’adresse ci-dessous
AJC de Nantes, 35 Bd. Gabriel Guist’hau 44000 Nantes.
Le Service Formation du diocèse de Nantes, en partenariat avec le SDRJ (Service diocésain pour les relations avec le Judaïsme), propose une rencontre sur le thème
Shabbat et écologie
le jeudi 9 décembre de 19h30 à 21h00
avec Madame Sylvaine LACOUT
à la Maison diocésaine St Clair
Sylvaine Lacout est enseignante aux Bernardins et directrice du Centre Chrétien d’Etudes Juives. Elle nous partagera sa réflexion sur le shabbat et le souci de notre maison commune ; ceci permettant de présenter plusieurs lignes théologiques du shabbat dans l’Ancien Testament en particulier ce que le Lévitique en dit en lien avec Laudato Si’…
Laudato si’… est la Lettre encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune (24 mai 2015) et les questions d’écologie.
C’est une une thématique, comme vous le savez, qui intéresse beaucoup cette année notre groupe AJCF de Nantes.
Vous pouvez découvrir toutes les infos en cliquant sur le lien ci-dessous :
Plusieurs d’entre vous ont bien voulu transmettre à l’AJCF Nantes quelques informations qui peuvent être utiles à tous. Puissions-nous prendre l’habitude de faire connaître ainsi quelques réactions, informations, que nous avons envie de partager.
Ainsi nous avons reçu récemment :
De la part de NICOLE le 13 novembre :
Nicole nous propose un livre qu’elle vient de lire et qui a été commenté lors d’une émission « Talmudiques » de Marc Alain Ouaknine. Il s’agit d’un essai de Rosie Pinhas-Delpuech « Le Typographe de Whitechapel » , sous titre : » Comment Y.H. Brenner réinventa l’hébreu moderne ». (Actes Sud)
Cela se lit comme un roman,évoquant la vie du prolétariat juif dans le quartier misérable de Londres à la fin du XIXè s. Mais il y a plus qu’une biographie; une réflexion sur la langue, l’écrit, avec des évocations fortes de grands moments bibliques comme l’épisode des « Tables de la Loi » au Sinaï. Et puis l’expression d’une personnalité attachante , celle d’une « errante » comme elle se présentait déjà dans « le Silence d’Abraham ».
De la part de JACQUES et de MARIE, les 13 et 14 novembre :
Spectacle : Le voyage yiddish de Bartabas
Le Cabaret de l’exil, jusqu’au 31 décembre au cirque équestre Zingaro (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis)
Marie-Valentine Chaudon
Retour aux sources pour l’homme de Zingaro, qui renoue avec le cabaret équestre de ses débuts et se lance sur les traces de la culture yiddish. Un spectacle hors du temps pour un enchantement total.
Un corbillard s’avance, conduit par un cheval coiffé d’un pompon d’apparat, suivi de quelques vieillards en tenue de majordome. Étrange convoi funèbre qui transporte un alambic dont les flammes réchauffent quelques bouteilles de vin. Leur breuvage épicé sera distribué aux spectateurs des premiers rangs installés autour de tables. Que les autres se rassurent, un verre les attendra à la sortie de la représentation. À bien des égards, ce cérémonial inaugural donne le ton de ce Cabaret de l’exil consacré à la culture yiddish, où la joie et le malheur, la vie et la mort s’interpénètrent constamment. Pour ce voyage, Bartabas a fait appel au Petit Mish-Mash, dont le répertoire klezmer et roumain rythme chaleureusement la soirée, ainsi qu’au comédien Rafaël Goldwaser. Celui-ci rejoue la conférence sur la langue yiddish du prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer : langue des fantômes, de l’exil mais aussi de l’humour et de l’infini nuancier de la vie… La piste, elle, est habitée par un étrange bestiaire : des oies, des colombes perchées sur un équidé à la force tranquille, un poulain fougueux, une chouette qui fait le service au bar, bientôt remplacée par un poisson, des chèvres, des corbeaux… Et, bien sûr, les chevaux lancés à vive allure dans une fascinante conversation avec les humains. On s’émerveille, non sans frémir, des prouesses vertigineuses des cavaliers : une écuyère gracile, pieds nus sur la robe chatoyante d’un animal à la musculature puissante, un couple de mariés échappés d’un tableau de Chagall, dans une délicate parade nuptiale, ou encore ces trois artistes emportés par leur monture en une folle danse entre terre et ciel. Envoûtant !
Jusqu’au 31 décembre zingaro.fr
N’hésitez pas à devenir ainsi, en quelque sorte, collaborateurs de notre blog. Merci d’avance.
« La France goy » est sortie en septembre 2021. C’est l’un des nombreux livres qui, chaque année sortent des maisons d’édition à cette époque de la rentrée littéraire.
Evidemment, on ne peut pas tout lire ! Cet ouvrage mérite pourtant une attention particulière. Déjà, le titre nous interpelle, car on ne peut s’empêcher de penser à « La France juive » d’Edouard DRUMONT, en 1886.
Mais laissons parler l’auteur, Christophe DONNER : « Trente ans après L’Esprit de vengeance, qui évoquait mes sentiments envers mon grand-père, Jean Gosset, le temps était venu de chercher à savoir pourquoi cet homme s’était engagé dans la Résistance, qui le conduirait au camp de concentration de Neuengamme où il allait mourir. Les réponses, c’était son père qui allait me les fournir. »
Voici comment l’éditeur (Grasset) présente l’ouvrage de Christophe Donner :
« On tournera les pages de ce livre comme on soulève les voiles qui dissimulent le spectre de l’antisémitisme. A travers la saga de sa propre famille, Christophe Donner remonte aux origines de cette haine, consacrée par la publication en 1886 de La France juive d’Edouard Drumont.
Avec La France goy il poursuit son roman de l’histoire de France, en racontant les trois décennies d’invectives, de calomnies, de duels, de procès, de suicides, de scandales et d’assassinats qui ont abouti, en 1914, à l’embrasement de l’Europe.«
Je ne me permettrai pas de faire une recension d’un ouvrage que je n’ai pas encore terminé (507 pages). D’autres l’ont fait avant moi, notamment Babelio, qui en fait un bon résumé :
« L’enquête s’emballe quand un trésor est découvert dans les archives familiales : lettres, journaux intimes, articles de presse, manuel d’escrime, de la main d’Henri Gosset, le père de Jean. C’est l’étincelle qui fait exploser le réel, et le romanesque s’impose autour du personnage de Henri et de sa correspondance, qui nous font remonter à la fin du XIXème siècle, jusqu’aux racines de l’antisémitisme français et à son « patient zéro », Edouard Drumont. Si Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n’a pas rencontré l’auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l’antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l’hypnose, fondateur de l’Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier. Mais les mauvaises fréquentations d’Henri ne l’empêchent pas de tomber follement amoureux d’une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l’union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset…
Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d’autres, c’est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale…) Lire la suite sur Babelio.
Lire Magazine de septembre consacre également un article à La France goy, ainsi que Médiapart, dans le blog de Zazaz , qui commence ainsi : « Il y a quelques années, mon frère m’a dit qu’il voulait écrire un nouveau livre sur notre grand-père, philosophe, Résistant, héros, et tout le tralala. Quand il m’a proposé de l’aider pour les recherches historiques, nous étions loin d’imaginer ce qu’on allait découvrir et ce qu’il ne pourrait pas ne pas raconter…. » Lire la suite.
On peut lire aussi l’article de Yaël HIRSH sur Toutelaculture.com. Lire ici.