Conférence de Wannsee : 20 janvier 1942

Ce 20 janvier 2022 marque le 80ème anniversaire de la conférence de Wannsee durant laquelle le régime nazi a organisé l’extermination massive des juifs d’Europe, et une commémoration s’est tenue au Mémorial de la Shoah à Paris avec des lycéens, initiée par la Conférence des évêques de France et le Consistoire Central de France.

La Conférence des évêques de France, la Fédération protestante de France et le Consistoire Central de France se sont donc rassemblés en mémoire des victimes.

Vous pouvez en suivre cette très émouvante cérémonie en replay sur KTO   :

https://www.ktotv.com/video/00397394/ceremonie-a-la-memoire-des-victimes-de-la-solution-finale-au-memorial-de-la-shoah

Si vous le voulez, sachez aussi que le site « Vatican News » offre un excellent entretien avec  Alexandre Bande,  docteur en Histoire, professeur agrégé en classes préparatoires littéraires au Lycée Jeanson-de-Sailly. Expert auprès de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, il vient de publier en co-direction, Une nouvelle histoire de la Shoah (éditions Passés/Composés).

https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2022-01/80-ans-conference-wannsee-etatisation-shoah.html

Vous pourrez même y écouter l’entretien en podcast.

 

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Les voeux de l’AJCF Nantes pour 2022

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Grand atelier « 1000 & une questions »

Rites juifs Rites chrétiens
Qu’avons-nous en commun ?

Se questionner, dialoguer, trouver des réponses avec la participation de

un rabbin, un pasteur, un archiprêtre, un curé de paroisse, une pasteure évangélique…

Dimanche 12 décembre 2021 de 9h30 à 17h30

au CCAN, 6 impasse Copernic à NANTES

Merci de confirmer votre inscription impérativement avant le 4 décembre par courrier accompagnée du chèque de participation aux frais (brunch compris) :

18 € par personne

à l’adresse ci-dessous

AJC de Nantes, 35 Bd. Gabriel Guist’hau 44000 Nantes.

(Chèque à l’ordre de AJC Nantes)

Renseignements : 06 22 21 71 54

Ci joint Bulletin d’inscription

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Proposée par nos amis de Tibhirine..

une conférence-débat avec DENNIS GIRA,

théologien chrétien – chercheur – écrivain – spécialiste du dialogue interreligieux et du bouddhisme,

sur le thème :

DIALOGUER, une ascèse pour le 21° siècle

jeudi 25 novembre 2021 à 20 h

salle de la Manu, Bd de Stalingrad à Nantes

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Shabbat et écologie

Le Service Formation du diocèse de Nantes, en partenariat avec le SDRJ  (Service diocésain pour les relations avec le Judaïsme),  propose une rencontre  sur le thème 

Shabbat et écologie

 le jeudi 9 décembre de 19h30 à 21h00

avec Madame Sylvaine LACOUT

à la Maison diocésaine St Clair

Sylvaine Lacout est enseignante aux Bernardins et directrice du Centre Chrétien d’Etudes Juives. Elle nous partagera sa réflexion sur le shabbat et le souci de notre maison commune ; ceci permettant de présenter plusieurs lignes théologiques du shabbat dans l’Ancien Testament en particulier ce que le Lévitique en dit en lien avec Laudato Si’…

Laudato si’… est la Lettre encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune (24 mai 2015) et les questions d’écologie.

C’est une une thématique, comme vous le savez,  qui intéresse beaucoup cette année notre groupe AJCF de Nantes.

Vous pouvez découvrir toutes les infos en cliquant sur le lien ci-dessous :
 
 

Ne pas oublier de s’inscrire

 
 
 

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Des infos… en partage

Plusieurs d’entre vous ont bien voulu transmettre à l’AJCF Nantes  quelques informations qui peuvent être utiles à tous. Puissions-nous prendre l’habitude de faire connaître  ainsi quelques réactions, informations, que nous avons envie de partager.

Ainsi nous avons reçu récemment :

De la part de NICOLE  le 13 novembre :

Nicole nous propose un livre qu’elle vient de lire et qui a été commenté lors d’une émission « Talmudiques » de Marc Alain Ouaknine. Il s’agit    d’un essai de Rosie Pinhas-Delpuech  « Le Typographe de Whitechapel » ,   sous titre :  »  Comment Y.H.  Brenner  réinventa l’hébreu moderne ».  (Actes Sud)

Cela se lit comme un roman,évoquant  la vie du prolétariat juif dans le quartier misérable   de Londres à la fin du  XIXè s.  Mais  il y a plus qu’une biographie; une réflexion sur la langue, l’écrit, avec des évocations fortes  de  grands moments bibliques comme l’épisode des « Tables de la Loi   » au Sinaï. Et puis l’expression d’une  personnalité attachante , celle d’une « errante » comme elle se présentait déjà dans « le Silence d’Abraham ».

De la part de SYLVETTE  le 13 novembre :
Pour l’instant, je suis très mobilisée, avec d’autres à la préparation de notre synode (Eglise Protestante Unie) qui se déroulera les 19, 20 et 21 à Nantes. Nous accueillons 130 personnes.  https://www.protestants-unis-nantes.fr/copie-de-notre-projet-d-eglise
De la part de JACQUES  et de MARIE,  les 13 et 14 novembre : 
Spectacle : Le voyage yiddish de Bartabas

Le Cabaret de l’exil, jusqu’au 31 décembre au cirque équestre Zingaro (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis)

Marie-Valentine Chaudon
Retour aux sources pour l’homme de Zingaro, qui renoue avec le cabaret équestre de ses débuts et se lance sur les traces de la culture yiddish. Un spectacle hors du temps pour un enchantement total.

Un corbillard s’avance, conduit par un cheval coiffé d’un pompon d’apparat, suivi de quelques vieillards en tenue de majordome. Étrange convoi funèbre qui transporte un alambic dont les flammes réchauffent quelques bouteilles de vin. Leur breuvage épicé sera distribué aux spectateurs des premiers rangs installés autour de tables. Que les autres se rassurent, un verre les attendra à la sortie de la représentation. À bien des égards, ce cérémonial inaugural donne le ton de ce Cabaret de l’exil consacré à la culture yiddish, où la joie et le malheur, la vie et la mort s’interpénètrent constamment. Pour ce voyage, Bartabas a fait appel au Petit Mish-Mash, dont le répertoire klezmer et roumain rythme chaleureusement la soirée, ainsi qu’au comédien Rafaël Goldwaser. Celui-ci rejoue la conférence sur la langue yiddish du prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer : langue des fantômes, de l’exil mais aussi de l’humour et de l’infini nuancier de la vie… La piste, elle, est habitée par un étrange bestiaire : des oies, des colombes perchées sur un équidé à la force tranquille, un poulain fougueux, une chouette qui fait le service au bar, bientôt remplacée par un poisson, des chèvres, des corbeaux… Et, bien sûr, les chevaux lancés à vive allure dans une fascinante conversation avec les humains. On s’émerveille, non sans frémir, des prouesses vertigineuses des cavaliers : une écuyère gracile, pieds nus sur la robe chatoyante d’un animal à la musculature puissante, un couple de mariés échappés d’un tableau de Chagall, dans une délicate parade nuptiale, ou encore ces trois artistes emportés par leur monture en une folle danse entre terre et ciel. Envoûtant !

Jusqu’au 31 décembre zingaro.fr
N’hésitez pas à devenir ainsi, en quelque sorte, collaborateurs de notre blog. Merci d’avance.
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Dans la rentrée littéraire…

« La France goy » est sortie en septembre 2021. C’est l’un des nombreux livres qui, chaque année sortent des maisons d’édition à cette époque de la rentrée littéraire.

Evidemment, on ne peut pas tout lire ! Cet ouvrage mérite pourtant une attention particulière. Déjà, le titre nous interpelle, car on ne peut s’empêcher de penser à « La France juive » d’Edouard DRUMONT, en 1886.

Mais laissons parler l’auteur, Christophe DONNER : « Trente ans après L’Esprit de vengeance, qui évoquait mes sentiments envers mon grand-père, Jean Gosset, le temps était venu de chercher à savoir pourquoi cet homme s’était engagé dans la Résistance, qui le conduirait au camp de concentration de Neuengamme où il allait mourir. Les réponses, c’était son père qui allait me les fournir. »

Voici  comment l’éditeur (Grasset) présente l’ouvrage de Christophe Donner :

« On tournera les pages de ce livre comme on soulève les voiles qui dissimulent le spectre de l’antisémitisme. A travers la saga de sa propre famille, Christophe Donner remonte aux origines de cette haine, consacrée par la publication en 1886 de La France juive d’Edouard Drumont.

Avec La France goy  il poursuit son roman de l’histoire de France, en racontant les trois décennies d’invectives, de calomnies, de duels, de procès, de suicides, de scandales et d’assassinats qui ont abouti, en 1914, à l’embrasement de l’Europe.« 

Je ne me permettrai pas de faire une recension d’un ouvrage que je n’ai pas encore terminé (507 pages). D’autres l’ont fait  avant moi, notamment Babelio, qui en fait un bon résumé :

« L’enquête s’emballe quand un trésor est découvert dans les archives familiales : lettres, journaux intimes, articles de presse, manuel d’escrime, de la main d’Henri Gosset, le père de Jean. C’est l’étincelle qui fait exploser le réel, et le romanesque s’impose autour du personnage de Henri et de sa correspondance, qui nous font remonter à la fin du XIXème siècle, jusqu’aux racines de l’antisémitisme français et à son « patient zéro », Edouard Drumont. Si Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n’a pas rencontré l’auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l’antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l’hypnose, fondateur de l’Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier. Mais les mauvaises fréquentations d’Henri ne l’empêchent pas de tomber follement amoureux d’une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l’union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset…

Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d’autres, c’est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale…) Lire la suite sur Babelio.

Lire Magazine de septembre consacre également un article à La France goy, ainsi que Médiapart, dans le blog de Zazaz , qui commence ainsi : « Il y a quelques années, mon frère m’a dit qu’il voulait écrire un nouveau livre sur notre grand-père, philosophe, Résistant, héros, et tout le tralala. Quand il m’a proposé de l’aider pour les recherches historiques, nous étions loin d’imaginer ce qu’on allait découvrir et ce qu’il ne pourrait pas ne pas raconter…. » Lire la suite.

On peut lire aussi l’article de Yaël HIRSH sur Toutelaculture.com. Lire ici.

P. Jouneau

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Quelle relation entre juifs et chrétiens ? Votez PRIXM – Redonnez goût à la Bible

The Voice, Jean-Paul II, Louis de Funès et un olivier

Quelle relation entre Juifs et Chrétiens ?

Peut-être pour un peu plus de visibilité, et découvrir PRIXM :

https://www.prixm.org/articles/relation-juifs-et-chretiens-metaphore-de-l-olivier

De la part des Chrétiens, la reconnaissance des trésors du judaïsme passe aussi… par les merveilles musicales entonnées en hébreu !

La pépite : c’est la video ci-dessus !

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Yad Vashem décerne le titre de « Juste parmi les nations » à trois Français

 Pour avoir sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, trois Français ont reçu, de manière posthume, le titre de « Juste parmi les nations »

Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah à Jérusalem, a annoncé ce jeudi 21 octobre (2021) avoir décerné, de manière posthume, le titre de « Juste parmi les Nations » à trois Français ayant sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale :

– le diplomate  François de Vial ,

le recteur de Saint-Louis-des-Français, Mgr André Bouquin

, et le cardinal Eugène Tisserant, grande figure de la Curie romaine. L’information a été révélée par l’hebdomadaire Le Point.

Le cardinal Eugène Tisserant, qui a été bibliothécaire du Vatican et membre de l’Académie française, Monseigneur André Bouquin, recteur de l’église de Saint-Louis-des-Français à Rome, et François de Vial, le secrétaire du représentant français au Vatican, se trouvaient tous les trois à Rome pendant la guerre.

À la fin des années 1930, le cardinal Eugène Tisserant avait profité de ses fonctions et de son influence pour aider des Juifs à s’installer au Brésil ou aux États-Unis. Pendant la guerre, il a sauvé de nombreux Juifs en les aidant à se cacher pour échapper aux nazis. Mgr André Bouquin et François de Vial l’ont aidé dans l’une des opérations de sauvetage.

Le titre de « Juste parmi les nations » est décerné depuis 1963 aux personnes ayant aidé des Juifs au péril de leur vie durant la Seconde Guerre mondiale, principalement en Europe. À ce jour, environ 28 000 personnes originaires de 50 pays ont reçu ce titre honorifique.

(Ces lignes doivent beaucoup au quotidien : Sud-Ouest à l’adresse suivante : https://www.sudouest.fr/france/yad-vashem-decerne-le-titre-de-juste-parmi-les-nations-a-trois-francais-6660760.php

Mais , à propos de Mgr Tisserand, basculons sur  l’article de Vatican News : https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2021-10/cardinal-tisserant-juste-parmi-nations.html

C’est dans une tribune, publiée en 1998 dans le journal Libération, que Miron Lerner révèle avoir été sauvé par le cardinal Tisserant et Mgr André Bouquin. Tout se passe en 1944-1945. Alors âgé de 17 ans, orphelin, et séparé de sa sœur déportée à Auschwitz, le jeune Lerner se retrouve à Rome, seul et démuni. Il parvient à rencontrer le secrétaire de la Sacrée congrégation pour les Églises orientales, qui décide immédiatement de lui venir en aide. Le cardinal Tisserant réussit d’abord à le cacher au sein même du Vatican, avant de le confier au recteur de Saint-Louis-des-Français, Mgr Bouquin. «Ce que je peux vous affirmer, c’est qu’il y avait dans les couvents de Rome pas mal de juifs cachés, ainsi qu’à Saint-Louis-des-Français, par le cardinal Tisserant», écrivait Lerner dans ce témoignage bouleversant.

Issu d’une famille bourgeoise de Lorraine, fin connaisseur de langues anciennes -dont il parle couramment un certain nombre- et exégète, Eugène Tisserant est appelé à Rome en 1930 par le Pape Pie XI qui lui confie l’organisation de la Bibliothèque vaticane. C’est le début d’une longue carrière au service du ministère pétrinien. Créé cardinal en 1936, le Français se voit ensuite remettre les rênes de la Sacrée Congrégation pour les Églises orientales jusqu’en 1959. Il remplira par la suite d’autres éminentes fonctions.

Personnalité au caractère affirmé, connu pour sa grande liberté de parole et de pensée, le cardinal français meurt en 1972; ses funérailles seront célébrées par le Pape Paul VI.

Étienne Fouilloux, historien et biographe du cardinal Tisserant, revient sur l’aide qu’il apporta, de diverses manières, aux juifs menacés par le régime nazi et ses alliés.

En tant que biographe du cardinal, que suscite en vous l’annonce de cette distinction?

J’en suis très heureux. Je sais que sa petite-nièce souhaitait cette distinction, mais jusqu’à présent, nous n’avions pas trouvé de personne sur laquelle fixer l’attention, puisque Yad Vashem demande que ce soit la famille de quelqu’un qui a été sauvé qui fasse les démarches. Nous avions de multiples preuves que Tisserant avait aidé des juifs sous le fascisme, avant et pendant la guerre. Mais nous n’avions pas de nom auquel accrocher cette aide. Donc au-delà de la personne de Miron Lerner -que je ne connais pas du tout-, il y a beaucoup d’autres personnes qui auraient pu faire la même démarche.

De quelle manière ce soutien aux juifs s’est-il manifesté?

C’est tout un ensemble. Le cardinal Tisserant a aidé un certain nombre de personnes en les cachant, en les employant à la Bibliothèque vaticane dans les années 1930 -quand elles étaient privées de leur poste par l’État fasciste-, ou en facilitant l’obtention de visas pour qu’elles puissent aller se réfugier aux États-Unis.

L’appui qu’il apporta aux réseaux français de la résistance étaient connus, en revanche…

Il a lui-même une attitude de résistant. Il ne s’est en effet jamais rallié au maréchal Pétain. À Rome, il est considéré comme un opposant, y compris par l’ambassadeur de Vichy, Léon Bérard. Publiquement, il ne s’exprime pas beaucoup, parce qu’il est soumis à un devoir de réserve, et que l’on est dans un contexte de guerre, mais, dans les milieux de la France Libre, tout le monde sait qu’à Rome, Tisserant est quelqu’un qui résiste à sa manière, et qu’on peut compter sur lui.

Il a vraiment la posture d’un prélat résistant et cela éclate en 1944, lors de son premier voyage en France où il est reçu comme tel par le général de Gaulle et par les milieux de la France Libre.

Comment qualifier ses relations avec le monde juif ?

C’est une relation très profonde, qui date de ses études de séminariste à Nancy, avant la Première guerre mondiale, où d’emblée, il a voulu apprendre l’hébreu, ce qui n’était pas prévu dans le cursus habituel des séminaristes. Avec plusieurs de ses confrères, il se sont mis à apprendre l’hébreu, à chercher des livres dans cette langue – y compris des ouvrages publiés à Varsovie par les milieux juifs. Il y a une très profonde imprégnation, une volonté d’affirmer que le christianisme vient de la matrice juive, et cela, dès ses vingt ans. C’est quelqu’un pour qui la Bible, les études bibliques et l’exégèse sont fondamentales.

Lors de son séjour à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, en 1904-1905, on pense et on sait, puisqu’il le dit, qu’il a rencontré un certain nombre de personnalités juives, dont le refondateur de l’hébreu moderne, qui est aussi un des dirigeants sionistes les plus connus (Éliézer Ben-Yehudah, ndlr).

Ensuite, durant la Première guerre mondiale, il a officié dans la région ; et de nouveau, peu après la fin du conflit, en 1918, il retourne en Palestine et rencontre différentes personnalités du monde chrétien d’Orient, mais aussi du monde juif.

A-t-il participé de quelque manière à l’élaboration de la déclaration conciliaire Nostra Aetate ?

Il a été l’un des présidents du Concile, donc il y a joué un certain rôle, mais il n’a jamais été impliqué dans la fabrication des textes.

On peut dire toutefois qu’il a anticipé Nostra Aetate, durant le pontificat de Pie XII, quand il soutenait tous les chrétiens qui s’impliquaient dans les relations avec le judaïsme. Durant la période où il était secrétaire de la Sacrée Congrégation pour les Églises orientales – donc avant 1959 – il a appuyé de son autorité des hommes comme Paul Démann, prêtre de Sion qui avait publié une revue intitulée Les Cahiers sioniens et joua un grand rôle dans la rédaction des fameux “Dix points de Seelisberg”.

Tisserant avait aussi soutenu la possibilité d’une liturgie catholique de rite hébreu. D’une certaine manière, oui, il a anticipé ce que la Déclaration affirme en 1965, dans la mesure où il souhaitait que l’Église catholique prenne en compte le monde juif et établisse avec lui des rapports de filiation. »

Vous êtes, bien sûr, invités à vous rendre sur Yad VaShem, à l’adresse suivante : https://www.yadvashem.org/fr/press-release/21-october-2021-07-17.html

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Assemblée générale de l’AJCF Nantes

L’ Amitié Judéo-Chrétienne de Nantes
vous informe qu’elle va tenir
son Assemblée Générale
le dimanche 17 octobre 2021

de 15 h à 17 h

à la Maison des Syndicats

1 place de la gare de l’Etat à NANTES

Accueil et émargement à partir de 14 h 30

Prenez bien soin de lire les conditions sanitaires particulières dans lesquelles se déroulera notre AG.

Nous appliquerons les règles sanitaires exigées par la Mairie dans l’utilisation des salles municipales :
La mairie exige le contrôle du pass sanitaire
Le pass sanitaire consiste en la présentation numérique
(Via l’application TousAnticovid) ou présentation papier d’une preuve sanitaire
parmi les trois suivantes :
                   – Certificat de vaccination.
                   – Test négatif de moins de 72 heures (PCR / antigénique)
                   – Certificat de rétablissement.
+ Respectez les gestes barrières et la distanciation physique.
+ Apportez et utilisez votre propre stylo.
+ Désinfectez-vous les mains. (Gel à l’entrée de la salle.)
+ Le port du masque est obligatoire dans la salle de réunion.

PS – N’hésitez pas à faire connaitre cette rencontre autour de vous, à des personnes intéressées par notre dialogue.
Nous présenterons notre programme 2021-2022

Lors de notre AG, nous suivrons l’ordre du jour habituel :

  – Rapport d’activités 2020-2021 par le secrétaire.

  – Rapport financier par la trésorière.  – Budget prévisionnel

– Cotisation 

 Programme 2021-2022 des activités de l’Association par la Présidente et les membres du CA.

 – Communications diverses.

– Questions/ Réponses.

L’AG statutaire sera suivie d’une conférence donnée par Gérard Mareuil va nous parler de l’humour juif, cet humour fait d’impertinence, d’auto-ironie mais aussi de fragilité, de sensibilité et même de dialogue avec Dieu.

Cet humour a permis de transcender la condition juive souvent tellement tragique…

A la question « Pourquoi l’humour juif ? » Gérard Mareuil répond à cette question par une autre question «L’humour juif participe-t-il au secret de la résilience et de la permanence du peuple juif ? Ou bien, s’agit-il là encore…d’une blague juive ? »

Le ton de la conférence est donné !!!!
Gérard Mareuil est très impliqué dans le dialogue juif-chrétien. Il est, depuis de nombreuses années, membre du Comité Directeur de l’AJCF.

Pour toute information complémentaire
ajclibac-contact@yahoo.fr

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