Des podcasts pour la mémoire des Justes

Le Comité français pour Yad Vashem (CFYV) propose à partir d’aujourd’hui, en partenariat avec France Culture, dix podcasts racontant l’histoire des Justes, ces Français qui ont sauvé des Juifs pendant la Shoah.

Voici la présentation du projet :

Et pour en savoir plus, une table ronde est prévue à l’Hôtel de Ville de Paris  ce mercredi 26 pour le lancement des Podcasts « La voix des Justes ».

Lire la suite sur le site d’Akadem :

                                              https://akadem.org/scopefiche.php?ID=138512

Le Journal du Dimanche en faisait hier une très bonne présentation :

                                             https://www.lejdd.fr/Medias/un-podcast-pour-que-la-voix-des-justes-resonne-encore-4142528

 

 

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Si vous l’avez manqué, il y a le replay.

Merci à Sarah, adhérente de notre groupe AJC de Nantes, de nous avoir signalé le documentaire diffusé hier soir sur la 5, intitulé « Simone Veil et ses soeurs« .

Malheureusement c’était tard dans la soirée. Et peut-être l’avez-vous manqué.

Heureusement vous pouvez vous rattraper en visionnant ce documentaire en replay sur la 5.

Ce film bouleversant raconte le destin tragique des soeurs de Simone Veil, dans l’enfer des camps de la mort nazis.

  • Simone Veil et ses soeurs (France 5) : Le récit bouleversant d’une famille décimée par la barbarie nazie

Madeleine dite Milou, Denise et Simone Jacob, la future Simone Veil, vivent une enfance heureuse à Nice avant que la Seconde Guerre mondiale ne brise leur bonheur. A partir de correspondances inédites et de journaux familiaux, ce film, porté par un casting de voix d’acteurs exceptionnels, raconte le destin tragique des soeurs Jacob, l’expérience intime de l’enfer des camps et la vie après…

N’hésitez pas, pour en savoir plus, à visionner sur AKADEM la vidéo de 13 minutes, au sujet de la famille JACOB avant la guerre.

avec Nathalie Cohenécrivaine, Dominique Missikahistorienne, éditrice :

https://akadem.org/magazine/2018-2019/simone-veil-et-ses-soeurs-avec-dominique-missika-05-11-2018-105148_4783.php

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Pour en savoir un peu plus sur la cacherout

Nous relayons bien volontiers une Invitation de notre présidente :

« Chers amis,

Nous vous proposons une belle occasion de mieux connaître et comprendre ce qu’est la cacherout et pourquoi le Judaïsme est si respectueux de cette Loi que lui impose la Torah.

Venez nous retrouver

Jeudi 13 octobre à 18h00   

Centre Culturel André Neher

6, Impasse Copernic à Nantes

Vous aurez l’occasion de voir une vidéo du rabbin Philippe Haddad qui vous apportera une information générale ainsi qu’une réflexion

Cette vidéo sera suivie d’un clin d’oeil théâtral proposé par des membres de la troupe des Mechiguénés (du Centre Culturel André Neher)

Patricia Pincaud, membre de la Communauté de Nantes nous apportera son témoignage de femme  juive attachée à cette pratique de la cacherout. Elle nous dira comment cela se passe au sein d’une famille juive, dans le quotidien…

Venez nombreux et invitez vos amis.

Entrée libre

Si vous avez une activité professionnelle, n’hésitez pas à venir nous rejoindre même en retard !!!!

Amitié à tous »

Maddy

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Dialogue judéo-chrétien – A propos du Calendrier hébraïque

Nous vous proposons un article déjà paru sur ce blog, mais qu’il n’est pas inutile de se remettre en mémoire.

Depuis le Concile Vatican II, les chrétiens, certains en tout cas, ont tendance à penser que le dialogue entre juifs et chrétiens n’avance pas assez vite. Et c’est compréhensible, après tant d’année d’incompréhension et de mépris.

Et pourtant les choses avancent. Qui aurait imaginé il y a quelques années, trouver dans un bulletin paroissial catholique, de Nantes en l’occurence, la présentation des fêtes juives de Tichri et du calendrier des fêtes juives ?

C’était en 2018 à cette même époque. Nous reproduisons ici cet article, avec la permission de l’auteur : le Père Hubert Vallet, qui était à l’époque curé de la paroisse St Jean-Paul II.

« Un autre calendrier

Dans le flot des informations quotidiennes de toutes sortes, nous n’avons peut-être pas su que nos frères juifs, frères aînés dans la foi, viennent de passer quelques jours parmi les plus importants de leur année.

En effet, les juifs – et les chrétiens après eux, quoiqu’un peu différemment – rythment l’année par des fêtes religieuses qui sanctifient le temps.

Dieu adresse à son Peuple des « convocations saintes » pour le rencontrer, pour célébrer au milieu de lui Ses bienfaits et bénédictions. Ce cycle annuel commence toujours en automne ; ainsi, depuis le 21 septembre dernier, date de la nouvelle lune, [10 septembre cette année] nous sommes entrés dans l’an juif 5778 [5779 en 2018] (car les années sont comptées à partir de la date symbolique du début du monde d’après la Genèse). C’était la fête du Nouvel An, Roch haChana (« tête de l’année »). Elle est d’une part l’occasion d’entendre le son du chofar, sorte de trompe faite à partir d’une corne de bélier, qui rappelle le bélier qu’Abraham offrit à la place de son fils ; le juif fidèle écoute les sons alternativement violents, plaintifs et stridents qui le secouent de sa torpeur et l’incitent à la conversion. En effet, cette fête marque d’autre part l’entrée dans dix jours de pénitence, accordés pour se repentir, pour effectuer des démarches de réconciliation, et recevoir le pardon de D.ieu pour être inscrit au « Livre de la Vie » au jour ultime de cette décade : le Yom Kippour (« jour du pardon »).


Juste après commence une autre fête essentielle, la fête de Souccot (cabanes), dont il est par exemple question dans l’Évangile de saint Jean : « Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, Jésus y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret » (Jn 7, 10). Avec Pâques et la Pentecôte, Soukkot est l’une des trois fêtes de pèlerinage durant lesquelles, jusqu’en 70 de notre ère, les Juifs montaient à Jérusalem au Temple. Tout comme Pessah et Chavouot, Souccot a, pour les juifs, une signifcation agricole et historique. En tant que fête agricole, elle se célèbre au moment de la récolte d’automne comme fête d’action de grâces pour les bénédictions accordées par la nature pendant l’année écoulée (Ex 23,16 ; Dt 16,13). Sa signification historique apparaît dans la Bible qui l’associe à l’errance des Israélites dans le désert pendant 40 ans sur le chemin de la Terre promise ; pendant ce temps, ils vivaient dans des tentes ou cabanes. C’est pourquoi, lors des jours de Souccot, les juifs conservent l’habitude de dresser des cabanes et d’y passer de vrais séjours (Lv 23,42-43).
M
ais cette fête, comme chaque fête juive, est également orientée vers l’accomplissement de toutes les prophéties, parce que la joie de la récolte et la joie de l’entrée en Terre Promise trouvent leur sens ultime dans la joie parfaite de vivre selon la Torah, Loi de Dieu pour les hommes. L’accueil du Don de Dieu est la plus grande joie, marquée chez les juifs par la fête de Shimhat Torah (« joie de la Torah »), cette année le 13 octobre [2 octobre en 2018].
E
n souhaitant, avec quelques jours de  retard, une excellente année à nos frères juifs, laissons-nous guider, comme eux, par la Parole vivante de Dieu, qui vient habiter en nous. »
hubert.vallet@gmail.com

Hubert Vallet, initialement prêtre du diocèse de Paris, et ayant enseigné la théologie des sacrements à la faculté Notre-dame et à l’Ecole Cathédrale de Paris, après avoir été Curé de la paroisse St Jean-Paul II de Nantes, est actuellement responsable de la paroisse St Clément..  Il est par ailleurs responsable du Service de Formation du Diocèse de Nantes, et membre de l’Amitié Judéo-Chrétienne de Nantes.Vous pouvez retrouver ce texte sur le Bulletin de la Paroisse St Jean-Paul II de Nantes, à l’adresse : http://www.saintjeanpaul2.fr

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Un épisode quasiment ignoré…

Un documentaire, diffusé lundi dernier sur France 3, vient heureusement de nous le rappeler.

C’est un documentaire exceptionnel –  réalisé par Catherine Bernstein.  Intitulé « Sauvons les enfants », il raconte l’histoire du seul sauvetage de juifs partant en train pour Auschwitz depuis la France. Le 11 septembre 1942, à Lille, 39 personnes dont 26 enfants ont ainsi été sauvés par des cheminots, des riverains, des nourrices mais aussi des infirmières. 

Le 11 septembre 1942, près de 600 Juifs du nord de la France sont raflés et réunis dans une gare de triage de Lille. Vingt-cinq cheminots mais aussi des habitants du quartier, des épouses et des amis, des employées de maison et des infirmières vont, à leurs risques et périls, contourner l’étroite surveillance des Allemands pour, petit à petit, faire sortir de la gare de Fives, puis mettre en sûreté une quarantaine de personnes arrêtées, dont la plupart sont des enfants. Certains d’entre eux sont venus témoigner dans ce documentaire : Fella et Eric Adamski, Maurice Baran-Marszak, Julien Cogez, Georgette Douce, Rose-Marie Dubos, Henriette Lerner, Oscar Stulzaft et Hélène Zupnik.

Documentaire disponible en Replay jusqu’au 26/01/2023, ou à partir de ce lien :

                                             https://www.france.tv/france-3/la-ligne-bleue/4070197-sauvons-les-enfants.html

Pour en savoir plus : lire l’article de Europe 1 :

https://www.europe1.fr/medias-tele/sauvons-les-enfants-un-documentaire-poignant-sur-lunique-sauvetage-des-juifs-partant-pour-auschwitz-4135155

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N’oubliez pas de visiter quelques sites AJC

Des articles très intéressants sont actuellement en ligne sur le site de l’AJCF : https://www.ajcf.fr/

— un éditorial de Jean-Dominique Durand, président de l’AJCF, à propos des « Justes, précurseurs de l’amitié entre juifs et chrétiens »

— la nomination de Haïm Korsia, grand rabbin de France, pour l’attribution du prix de l’Amitié Judéo-Chrétienne 2022.

— l’élection de Yonathan ARFI à la présidence du CRIF pour un mandat de 3 ans

— plusieurs articles sur la Commémoration des 80 ans de la Rafle du Vel d’Hiv

et bien d’autres articles qui peuvent nourrir votre réflexion.

Pourquoi n’iriez-vous pas faire un tour également sur le site de l’AJCF de LYON ? : https://www.ajcf-lyon.org/

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Jésus était juif ? Ah bon !

L’an dernier, en juillet 2022, nous avons eu la chance de vivre à Nantes une session juifs-chrétiens dans les locaux du  Loquidy à NANTES, session à l’initiative, depuis 2010,  du Service diocésain pour les relations avec le Judaïsme (SDRJ) de Nantes.

La rencontre « Découvrir le judaïsme » de cette année se déroulera à Paray-le-Monial

du 12 au 17 juillet sur le thème :

« Jésus était juif. Qu’est-ce que ça change pour nous ? »

Les « Sessions Emmanuel » qui ont lieu tous les ans en juillet et août à Paray-le-Monial s’adressent spécialement à la jeunesse, 25-35 ans, mais même si vous n’êtes pas dans ce créneau, n’hésitez pas à venir : tous les âges peuvent se côtoyer à Paray-le-Monial. Et c’est un grand bonheur de pouvoir partager ensemble, jeunes et moins jeunes.

Voici comment Nathalie Kromwell et Thierry Colombié, du SDRJ de Nantes, présentent cette session, sur le site du diocèse de Nantes (https://diocese44.fr/rencontre-juifs-chretiens-a-paray-le-monial/) :

 

                                       « (Cette session) sera animée par le groupe de jeunes juifs et de jeunes chrétiens qui s’étaient retrouvés l’an passé au Loquidy et qui poursuivent ce merveilleux chemin de dialogue.

Au programme cette année, 60 ateliers interactifs pour découvrir la richesse inépuisable de la tradition juive – religieuse mais aussi non religieuse, ainsi que les sources juives de « l’élan évangélique ». Et ce faisant, nous nous interrogerons sur la judéité de Jésus – dimension insoupçonnée de la foi, et sur ce que cela change dans la vie d’un chrétien.

                                       La commémoration des victimes de la Shoah, célébrée sur place, conduira les participants à réfléchir sur les causes de l’antisémitisme, véritable poison spirituel.

                                      Enfin, nous serons tous conviés, comme à chaque fois, à vivre un chabbat complet : allumage des bougies, repas casher festifs, offices à la synagogue, étude et commentaire de la parasha, échanges entre juifs et chrétiens… »

 

Venez nombreux vivre ce temps de réflexion, d’émotion, de spiritualité et de fraternité :

https://emmanuel.info/jesusetaitjuifquestcequecachangepournous/ (
https://youtu.be/bVdq7cxdL1Q

Pas de limite d’âge pour les inscriptions :  Sur place, le mardi 12 juillet aprèsmidi « Session Paray de l’Emmanuel »
ou par internet jusqu’à la dernière minute

https://emmanuel.info/propositions/135452/

Et voici le programme  !

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Le CCAN nous signale…

 

A livre ouvert … Rencontre avec l’auteur de « In Absentia »

Lundi 23 Mai – 19h30 A livre ouvert …

Rencontre avec l’auteur de « In Absentia »

Raphaël Jerusalmy vient de publier un nouveau roman « In Absentia » (= Par contumace, en latin), aux éditions Actes Sud. Une fiction poignante. Une histoire terrible et pourtant lumineuse. Celle de deux destins. D’une part Pierre Delmain,
écrivain et déporté politique qui s’échappe de la réalité insupportable du camp de concentration nazi de Struthof en trouvant refuge dans ses rêves.
D’autre part, Saül Bernstein,collectionneur d’art qui ne croit pas aux nazis jusqu’à sa déportation à Auschwitz.
Comment la petite histoire sublime la grande histoire.
Rappelez-vous, en 2015 Le  CCAN avait déjà accueilli cet écrivain israélien, au parcours hors du commun :
– Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne
– 17 ans dans les services de renseignements militaires israéliens
– Après avoir pris sa retraite de l’armée, il a mené des actions à caractère éducatif et humanitaire.
– Aujourd’hui il est consultant expert sur la chaîne de télévision I24news.
– Et surtout, il est un romancier qui prend plaisir à essayer de faire basculer le cours de l’histoire.
Ne manquez pas ces retrouvailles avec un auteur aussi romanesque que ses personnages!
PAF : 3 €

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Prochaine rencontre : les Psaumes du Hallel

Notre prochaine rencontre aura lieu en partenariat avec le SDRJ (Service Diocésain des Relations avec le Judaïsme) :
le  dimanche 8 mai,

Hélène Defossez

viendra nous sensibiliser à la belle prière de louange que sont les psaumes du Hallel, de 113 à 118.
 
Le Hallel est récité dans la communauté juive à l’occasion des fêtes de Pessah et le psaume 117 figure lui aussi dans les psaumes que les chrétiens lisent au moment de Pâques…
 
Hélène Defossez enseigne à l’Université catholique de l’Ouest. Elle fait partie de la communauté juive massorti et a été pendant plusieurs années, hazan (chantre) de la synagogue Adath Shalom à Paris (15ème)
Pierre Jouneau qui est bibliste, nous apportera des éléments de l’interprétation chrétienne de ces psaumes.
 
Retrouvons-nous le dimanche 8 mai à 15h00, Salle Calvin,
derrière le Temple de l’Eglise protestante unie qui se trouve Place Edouard Normand
 
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Joyeuses fêtes de Pessa’h et de Pâques

AJCF – Groupe de Nantes

Cette carte est une oeuvre de Jean-Pierre Hanel, membre du CA
Nous le remercions vivement pour sa créativité et pour son art !
 
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