Pour en savoir un peu plus sur la cacherout

Nous relayons bien volontiers une Invitation de notre présidente :

« Chers amis,

Nous vous proposons une belle occasion de mieux connaître et comprendre ce qu’est la cacherout et pourquoi le Judaïsme est si respectueux de cette Loi que lui impose la Torah.

Venez nous retrouver

Jeudi 13 octobre à 18h00   

Centre Culturel André Neher

6, Impasse Copernic à Nantes

Vous aurez l’occasion de voir une vidéo du rabbin Philippe Haddad qui vous apportera une information générale ainsi qu’une réflexion

Cette vidéo sera suivie d’un clin d’oeil théâtral proposé par des membres de la troupe des Mechiguénés (du Centre Culturel André Neher)

Patricia Pincaud, membre de la Communauté de Nantes nous apportera son témoignage de femme  juive attachée à cette pratique de la cacherout. Elle nous dira comment cela se passe au sein d’une famille juive, dans le quotidien…

Venez nombreux et invitez vos amis.

Entrée libre

Si vous avez une activité professionnelle, n’hésitez pas à venir nous rejoindre même en retard !!!!

Amitié à tous »

Maddy

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Dialogue judéo-chrétien – A propos du Calendrier hébraïque

Nous vous proposons un article déjà paru sur ce blog, mais qu’il n’est pas inutile de se remettre en mémoire.

Depuis le Concile Vatican II, les chrétiens, certains en tout cas, ont tendance à penser que le dialogue entre juifs et chrétiens n’avance pas assez vite. Et c’est compréhensible, après tant d’année d’incompréhension et de mépris.

Et pourtant les choses avancent. Qui aurait imaginé il y a quelques années, trouver dans un bulletin paroissial catholique, de Nantes en l’occurence, la présentation des fêtes juives de Tichri et du calendrier des fêtes juives ?

C’était en 2018 à cette même époque. Nous reproduisons ici cet article, avec la permission de l’auteur : le Père Hubert Vallet, qui était à l’époque curé de la paroisse St Jean-Paul II.

« Un autre calendrier

Dans le flot des informations quotidiennes de toutes sortes, nous n’avons peut-être pas su que nos frères juifs, frères aînés dans la foi, viennent de passer quelques jours parmi les plus importants de leur année.

En effet, les juifs – et les chrétiens après eux, quoiqu’un peu différemment – rythment l’année par des fêtes religieuses qui sanctifient le temps.

Dieu adresse à son Peuple des « convocations saintes » pour le rencontrer, pour célébrer au milieu de lui Ses bienfaits et bénédictions. Ce cycle annuel commence toujours en automne ; ainsi, depuis le 21 septembre dernier, date de la nouvelle lune, [10 septembre cette année] nous sommes entrés dans l’an juif 5778 [5779 en 2018] (car les années sont comptées à partir de la date symbolique du début du monde d’après la Genèse). C’était la fête du Nouvel An, Roch haChana (« tête de l’année »). Elle est d’une part l’occasion d’entendre le son du chofar, sorte de trompe faite à partir d’une corne de bélier, qui rappelle le bélier qu’Abraham offrit à la place de son fils ; le juif fidèle écoute les sons alternativement violents, plaintifs et stridents qui le secouent de sa torpeur et l’incitent à la conversion. En effet, cette fête marque d’autre part l’entrée dans dix jours de pénitence, accordés pour se repentir, pour effectuer des démarches de réconciliation, et recevoir le pardon de D.ieu pour être inscrit au « Livre de la Vie » au jour ultime de cette décade : le Yom Kippour (« jour du pardon »).


Juste après commence une autre fête essentielle, la fête de Souccot (cabanes), dont il est par exemple question dans l’Évangile de saint Jean : « Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, Jésus y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret » (Jn 7, 10). Avec Pâques et la Pentecôte, Soukkot est l’une des trois fêtes de pèlerinage durant lesquelles, jusqu’en 70 de notre ère, les Juifs montaient à Jérusalem au Temple. Tout comme Pessah et Chavouot, Souccot a, pour les juifs, une signifcation agricole et historique. En tant que fête agricole, elle se célèbre au moment de la récolte d’automne comme fête d’action de grâces pour les bénédictions accordées par la nature pendant l’année écoulée (Ex 23,16 ; Dt 16,13). Sa signification historique apparaît dans la Bible qui l’associe à l’errance des Israélites dans le désert pendant 40 ans sur le chemin de la Terre promise ; pendant ce temps, ils vivaient dans des tentes ou cabanes. C’est pourquoi, lors des jours de Souccot, les juifs conservent l’habitude de dresser des cabanes et d’y passer de vrais séjours (Lv 23,42-43).
M
ais cette fête, comme chaque fête juive, est également orientée vers l’accomplissement de toutes les prophéties, parce que la joie de la récolte et la joie de l’entrée en Terre Promise trouvent leur sens ultime dans la joie parfaite de vivre selon la Torah, Loi de Dieu pour les hommes. L’accueil du Don de Dieu est la plus grande joie, marquée chez les juifs par la fête de Shimhat Torah (« joie de la Torah »), cette année le 13 octobre [2 octobre en 2018].
E
n souhaitant, avec quelques jours de  retard, une excellente année à nos frères juifs, laissons-nous guider, comme eux, par la Parole vivante de Dieu, qui vient habiter en nous. »
hubert.vallet@gmail.com

Hubert Vallet, initialement prêtre du diocèse de Paris, et ayant enseigné la théologie des sacrements à la faculté Notre-dame et à l’Ecole Cathédrale de Paris, après avoir été Curé de la paroisse St Jean-Paul II de Nantes, est actuellement responsable de la paroisse St Clément..  Il est par ailleurs responsable du Service de Formation du Diocèse de Nantes, et membre de l’Amitié Judéo-Chrétienne de Nantes.Vous pouvez retrouver ce texte sur le Bulletin de la Paroisse St Jean-Paul II de Nantes, à l’adresse : http://www.saintjeanpaul2.fr

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A ne pas manquer : Kippour, le Jour du Grand Pardon

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YOM KIPPOUR

Yom Kippour, dans le Judaïsme, est le jour de la repentance par excellence,

considéré comme étant le jour le plus saint

et le plus solennel de l’année juive.

Son thème central est le pardon et la réconciliation.

C’est le dixième des jours de pénitence

commencés avec Roch haChana.

Cette année Yom Kippour se célèbre

mercredi 05 octobre  2022 (5783)

(mais, comme toutes les fêtes juives,

Kippour commence la veille au soir.)

assemblee kippour

Par les résolutions de nos coeurs de réparer le mal commis,

de regretter sincèrement nos mauvaises actions

et de décider fermement de nous amender,

D.ieu consent encore et toujours à nous accorder son pardon.

Les textes rabbiniques précisent que Yom Kippour permet à l’homme

d’expier ses péchés contre Dieu,

mais pas vis-à-vis de son prochain.

C’est pourquoi, chacun s’engage

à résoudre les conflits et disputes au plus tard la veille du jeûne,

afin de pouvoir chanter avec de bonnes intentions

le « Kol Nidré » qui commence l’office de Kippour.

Kippour n’a de sens, disent les Sages,

que dans la mesure où un homme

s’est réconcilié avec son prochain.

On observe en ce jour un jeûne de 25 heures,

du coucher du soleil à l’apparition de trois étoiles le lendemain,

au cours duquel on prie avec une ferveur toute particulière.

Ce jeûne, contrairement aux autres jeûnes,

est le seul à avoir préséance sur le Shabbat.

Donc, lorsque Kippour tombe un Shabbat,

on jeûnera quand même.

Chofars Kippour

(le son du chofar, surtout associé à Roch haChana, marque aussi la fin du jeûne solennel de Kippour)

« Le verbe k.p.r signifie « couvrir ».

Nous le rencontrons la première fois

lorsque l’Eternel demande à Noé à propos de l’arche :

« Tu la recouvriras à l’intérieur et à l’extérieur par de la poix. » (Gn 6,14).

Parmi les éléments du sanctuaire portatif du désert,

la Bible fait mention du kaporeth, traduit par « propitiatoire »

qui était le couvercle posé sur l’Arche d’Alliance

qui contenait les Tables de la loi (Ex 25,17).

Kippour est lié au recouvrement,

comme lorsqu’on parle du recouvrement d’une dette;

Le concept de recouvrement implique ainsi un acte positif

de rassemblement de souvenirs à effacer et de conduites à corriger

plutôt qu’une simple occultation liée à l’oubli.

Seul le travail de mémoire peut engendrer l’expiation,

et donc la revirginisation de la conscience morale

et de la ferveur religieuse. »

(Ph. Haddad : « Pour expliquer le judaïsme à mes amis » pp. 127-128)

Pour approfondir

    Le site de l’AJCF nationale propose toute une page autour du Kol Nidré (tous les voeux), une des prières les plus populaires de la liturgie juive : 

http://www.ajcf.fr/Yom-Kippour-3203.html

Akadem, le campus numérique juif ne manque pas de conférences qui vous aideront

à retrouver le sens de ce rendez-vous annuel ou à en découvrir la signification :

En voici une, de Claude Riveline : A’harei Mot : de Kipour à Pessa’h

et une autre de Tamar Schwartz : Yom Kippour, qui pardonne quoi ?

A ne pas manquer surtout cet excellent article de RCF (Radio chrétienne francophone) qui nous fait entrer à la fois dans la fête de Kippour et nous invite à y regarder de plus près comme chrétiens.

https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle/yom-kippour-le-jour-du-grand-pardon-quel-heritage-chez-les-chretiens

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Un épisode quasiment ignoré…

Un documentaire, diffusé lundi dernier sur France 3, vient heureusement de nous le rappeler.

C’est un documentaire exceptionnel –  réalisé par Catherine Bernstein.  Intitulé « Sauvons les enfants », il raconte l’histoire du seul sauvetage de juifs partant en train pour Auschwitz depuis la France. Le 11 septembre 1942, à Lille, 39 personnes dont 26 enfants ont ainsi été sauvés par des cheminots, des riverains, des nourrices mais aussi des infirmières. 

Le 11 septembre 1942, près de 600 Juifs du nord de la France sont raflés et réunis dans une gare de triage de Lille. Vingt-cinq cheminots mais aussi des habitants du quartier, des épouses et des amis, des employées de maison et des infirmières vont, à leurs risques et périls, contourner l’étroite surveillance des Allemands pour, petit à petit, faire sortir de la gare de Fives, puis mettre en sûreté une quarantaine de personnes arrêtées, dont la plupart sont des enfants. Certains d’entre eux sont venus témoigner dans ce documentaire : Fella et Eric Adamski, Maurice Baran-Marszak, Julien Cogez, Georgette Douce, Rose-Marie Dubos, Henriette Lerner, Oscar Stulzaft et Hélène Zupnik.

Documentaire disponible en Replay jusqu’au 26/01/2023, ou à partir de ce lien :

                                             https://www.france.tv/france-3/la-ligne-bleue/4070197-sauvons-les-enfants.html

Pour en savoir plus : lire l’article de Europe 1 :

https://www.europe1.fr/medias-tele/sauvons-les-enfants-un-documentaire-poignant-sur-lunique-sauvetage-des-juifs-partant-pour-auschwitz-4135155

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N’oubliez pas de visiter quelques sites AJC

Des articles très intéressants sont actuellement en ligne sur le site de l’AJCF : https://www.ajcf.fr/

— un éditorial de Jean-Dominique Durand, président de l’AJCF, à propos des « Justes, précurseurs de l’amitié entre juifs et chrétiens »

— la nomination de Haïm Korsia, grand rabbin de France, pour l’attribution du prix de l’Amitié Judéo-Chrétienne 2022.

— l’élection de Yonathan ARFI à la présidence du CRIF pour un mandat de 3 ans

— plusieurs articles sur la Commémoration des 80 ans de la Rafle du Vel d’Hiv

et bien d’autres articles qui peuvent nourrir votre réflexion.

Pourquoi n’iriez-vous pas faire un tour également sur le site de l’AJCF de LYON ? : https://www.ajcf-lyon.org/

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Jésus était juif ? Ah bon !

L’an dernier, en juillet 2022, nous avons eu la chance de vivre à Nantes une session juifs-chrétiens dans les locaux du  Loquidy à NANTES, session à l’initiative, depuis 2010,  du Service diocésain pour les relations avec le Judaïsme (SDRJ) de Nantes.

La rencontre « Découvrir le judaïsme » de cette année se déroulera à Paray-le-Monial

du 12 au 17 juillet sur le thème :

« Jésus était juif. Qu’est-ce que ça change pour nous ? »

Les « Sessions Emmanuel » qui ont lieu tous les ans en juillet et août à Paray-le-Monial s’adressent spécialement à la jeunesse, 25-35 ans, mais même si vous n’êtes pas dans ce créneau, n’hésitez pas à venir : tous les âges peuvent se côtoyer à Paray-le-Monial. Et c’est un grand bonheur de pouvoir partager ensemble, jeunes et moins jeunes.

Voici comment Nathalie Kromwell et Thierry Colombié, du SDRJ de Nantes, présentent cette session, sur le site du diocèse de Nantes (https://diocese44.fr/rencontre-juifs-chretiens-a-paray-le-monial/) :

 

                                       « (Cette session) sera animée par le groupe de jeunes juifs et de jeunes chrétiens qui s’étaient retrouvés l’an passé au Loquidy et qui poursuivent ce merveilleux chemin de dialogue.

Au programme cette année, 60 ateliers interactifs pour découvrir la richesse inépuisable de la tradition juive – religieuse mais aussi non religieuse, ainsi que les sources juives de « l’élan évangélique ». Et ce faisant, nous nous interrogerons sur la judéité de Jésus – dimension insoupçonnée de la foi, et sur ce que cela change dans la vie d’un chrétien.

                                       La commémoration des victimes de la Shoah, célébrée sur place, conduira les participants à réfléchir sur les causes de l’antisémitisme, véritable poison spirituel.

                                      Enfin, nous serons tous conviés, comme à chaque fois, à vivre un chabbat complet : allumage des bougies, repas casher festifs, offices à la synagogue, étude et commentaire de la parasha, échanges entre juifs et chrétiens… »

 

Venez nombreux vivre ce temps de réflexion, d’émotion, de spiritualité et de fraternité :

https://emmanuel.info/jesusetaitjuifquestcequecachangepournous/ (
https://youtu.be/bVdq7cxdL1Q

Pas de limite d’âge pour les inscriptions :  Sur place, le mardi 12 juillet aprèsmidi « Session Paray de l’Emmanuel »
ou par internet jusqu’à la dernière minute

https://emmanuel.info/propositions/135452/

Et voici le programme  !

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Le CCAN nous signale…

 

A livre ouvert … Rencontre avec l’auteur de « In Absentia »

Lundi 23 Mai – 19h30 A livre ouvert …

Rencontre avec l’auteur de « In Absentia »

Raphaël Jerusalmy vient de publier un nouveau roman « In Absentia » (= Par contumace, en latin), aux éditions Actes Sud. Une fiction poignante. Une histoire terrible et pourtant lumineuse. Celle de deux destins. D’une part Pierre Delmain,
écrivain et déporté politique qui s’échappe de la réalité insupportable du camp de concentration nazi de Struthof en trouvant refuge dans ses rêves.
D’autre part, Saül Bernstein,collectionneur d’art qui ne croit pas aux nazis jusqu’à sa déportation à Auschwitz.
Comment la petite histoire sublime la grande histoire.
Rappelez-vous, en 2015 Le  CCAN avait déjà accueilli cet écrivain israélien, au parcours hors du commun :
– Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne
– 17 ans dans les services de renseignements militaires israéliens
– Après avoir pris sa retraite de l’armée, il a mené des actions à caractère éducatif et humanitaire.
– Aujourd’hui il est consultant expert sur la chaîne de télévision I24news.
– Et surtout, il est un romancier qui prend plaisir à essayer de faire basculer le cours de l’histoire.
Ne manquez pas ces retrouvailles avec un auteur aussi romanesque que ses personnages!
PAF : 3 €

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Prochaine rencontre : les Psaumes du Hallel

Notre prochaine rencontre aura lieu en partenariat avec le SDRJ (Service Diocésain des Relations avec le Judaïsme) :
le  dimanche 8 mai,

Hélène Defossez

viendra nous sensibiliser à la belle prière de louange que sont les psaumes du Hallel, de 113 à 118.
 
Le Hallel est récité dans la communauté juive à l’occasion des fêtes de Pessah et le psaume 117 figure lui aussi dans les psaumes que les chrétiens lisent au moment de Pâques…
 
Hélène Defossez enseigne à l’Université catholique de l’Ouest. Elle fait partie de la communauté juive massorti et a été pendant plusieurs années, hazan (chantre) de la synagogue Adath Shalom à Paris (15ème)
Pierre Jouneau qui est bibliste, nous apportera des éléments de l’interprétation chrétienne de ces psaumes.
 
Retrouvons-nous le dimanche 8 mai à 15h00, Salle Calvin,
derrière le Temple de l’Eglise protestante unie qui se trouve Place Edouard Normand
 
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Joyeuses fêtes de Pessa’h et de Pâques

AJCF – Groupe de Nantes

Cette carte est une oeuvre de Jean-Pierre Hanel, membre du CA
Nous le remercions vivement pour sa créativité et pour son art !
 
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Quelques émissions TV cette semaine…

Un choix, bien sûr,  parmi tant d’autres…

La rafle des notables,    Dimanche 27 mars 2022 – 22h20/23h25 sur FRANCE 5

Le convoi du 27 mars 1942 était le premier convoi de déportation de juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parti de la gare du Bourget-Drancy, il passait par le camp de Royallieu, avant d’emmener les détenus dans le camp d’extermination d’Auschwitz. Le livre d’Anne Sinclair «La rafle des notables», dont est tiré ce documentaire, pose un regard personnel et empathique sur un moment tragique de l’Occupation et de la collaboration française. Celui d’une rafle peu connue destinée à arrêter puis à déporter plusieurs centaines de Français juifs constituant une élite intellectuelle établie

Les appelés de la guerre d’Algérie, un si long silence

le 31 mars 2022, de 17:45 à 18:40 sur « Toute l’Histoire »

Entre 1954 et 1962, plus d’un million d’appelés ont sacrifié leur jeunesse et ont participé à la guerre d’Algérie. Pourtant, il reste peu de traces de cette expérience fondatrice. Comment une génération entière a-t-elle pu passer dans les oubliettes de l’histoire ? Pourquoi leur mémoire de la guerre d’Algérie a-t-elle été réduite au silence pendant des décennies ?

Guerre d’Algérie la déchirure (documentaire) 

Jeudi 31 mars 2022 – 18h40/19h40 sur « Toute l’Histoire »

Le 1er novembre 1954, un groupe d’hommes se réclamant d’une organisation inconnue, le fln, lance une opération coordonnée contre la présence française en Algérie. Pierre Mendès France, président du Conseil, et François Mitterrand, ministre de l’Intérieur, décident d’envoyer des renforts de police. Mais l’époque est à la décolonisation. En avril 1955, le fln est représenté à la conférence de Bandoeng, en Indonésie, qui donne naissance au «Tiers-Monde». En août 1955, la guerre devient effective avec l’entrée en scène de masses paysannes dans le Constantinois qui massacrent des Européens

Révélations sur les manuscrits de la mer Morte

le 31 mars 2022, de 21:00 à 22:35 sur la 5

Mis au jour entre 1947 et 1956, les manuscrits de la Mer Morte sont un ensemble de parchemins et de fragments de papyrus, principalement en hébreu, en araméen et en grec, qui auraient été écrits entre le IIIe siècle avant J.-C. et le Ier siècle après J.-C. Répartis en 870 manuscrits, ces 100 000 fragments constituent une découverte majeure pour le monde scientifique. Elle a, en effet, permis de dévoiler le plus ancien manuscrit hébreu complet : le Livre d’Isaïe. Grâce aux dernières technologies, ce film remonte dans le temps pour tenter de déceler les mystères qui se cachent derrière ces écrits et leurs secrets.

La guerre d’Algérie, de Peter Batty (4 épisodes)

le 1 avril 2022, de 22:35 à 02:30 sur « Histoire TV »

1er épisode : 20h50: Février 1958 marque le bombardement d’un village frontalier tunisien Saquiet Sidi Yusuf ; un massacre condamné par l’opinion internationale. Il contribue à diviser l’opinion publique en France. La crainte de voir ses intérêts sacrifiés dans de futures négociations pousse la population européenne à se dresser contre le pouvoir central, entraînant derrière elle la «fraternisation» d’une partie de la communauté musulmane et le soutien des chefs militaires. Fin 1959, de Gaulle, alors président de la République française, utilise une position de force pour négocier la question algérienne. Il organise une offensive de grande envergure contre le F.L.N

Pour les autres épisodes,  ce même soir, voir ici :

https://akadem.org/scopefiche.php?ID=135067&utm_source=sendinblue&utm_campaign=akademscopemars4&utm_medium=email

 

 

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