Le conflit Israélo-Arabe : voilà bien un sujet hautement conflictuel. Les discussions sont hautement polarisées, le débat difficile.
Pour essayer de s’y retrouver un peu dans cette guerre qui dure finalement depuis plus d’un siècle entre Arabes et Juifs, il est intéressant de passer par le petit opus de Georges Bensoussan qui présente bien les événements dans une perspective historique. Pour l’auteur il ne s’agit pas de prendre parti pour un camp ou l’autre mais bien d’essayer de comprendre ce qu’il se passe.
Voici comment « Que sais-je ? » présente ce petit ouvrage paru en 2023 :
En effet la genèse du conflit israélo-arabe, dont l’actualité est surabondamment couverte par les médias, demeure paradoxalement mal connue. Si c’est au sortir de la Première Guerre mondiale que se cristallise ce qui n’est pas seulement le choc de deux nationalismes, mais un affrontement culturel recouvert par un conflit « religieux » et d’innombrables polémiques sur la nature du projet sioniste, c’est bien avant 1914 qu’il a pris forme dans le discours à la fois des élites arabes, de la vieille communauté juive séfarade et des sionistes d’Europe orientale.
Ces discours, dominés par la propagande, Georges Bensoussan montre qu’ils sont à mille lieues d’une véritable connaissance historique. Ce faisant, il met en lumière l’importance de la dimension culturelle et anthropologique dans la connaissance d’un conflit dont aucun des schémas explicatifs classiques – du nationalisme au colonialisme en passant par l’impérialisme – n’est véritablement parvenu à rendre compte.
Voilà donc un ouvrage qui, sans prendre parti, apporte l’éclairage de l’histoire plutôt que celui des passions. Livre court mais dense, factuel et équilibré.
Le mouvement Renanim, Mouvement européen des Chorales hébraïques, est composé des Chorales : Renanim-Berlin, Renanim-Bruxelles, Renanim-Dijon, Renanim-Nantes, Renanim-Nederland, Renanim-Nice, Renanim-Shirim-Toulouse. Le fondateur-Président d’honneur est Avner Soudry ; le Directeur musical est David Baltuch. RENANIM est le pluriel du mot hébreu « Rénana », « Chant joyeux »
Chaque année, en plus de la vie propre de chaque chorale, se déroulent deux types de rassemblements dans lesquels est travaillé le répertoire imposé de l’année, une mini- Renania au cours du mois de février et une Renania européenne en juin. Tous les chefs et choristes du mouvement y participent. Chaque chorale est désignée pour recevoir, à son tour, les autres chorales RÉNANIM.
Cette année, c’est Nantes qui a reçu l’honneur et la charge d’organiser la mini-Renania 2024, les 3 et 4 février.
Cette manifestation se clôturera par
un concert informel
au CCAN, (Centre culturel André Néher), 6 impasse Copernic,
le dimanche 4 février, à 17 h.
Belle occasion de découvrir la musique hébraïque, deux semaines avant la célébration des 154 ans de la synagogue de Nantes.
Vous êtes invités(e) au prochain atelier sur le livre
« Jésus et Israël » de Jules Isaac,
co-fondateur de l’Amitié judéo-chrétienne de France.
Cette rencontre aura lieu, comme tous les ateliers, au :
Pôle associatif D. Colomb
8, rue Arsène Leloup
salle Jeanne Deroin
de 15 h à 17 h
Merci de vous inscrire auprès de Marie-Paule LEMARIE (06 64 50 00 19 – mmplemarie@gmail.com)
(il n’y a que 15 place, alors faites vite !)
Si vous avez le livre, n’oubliez pas de l’apporter.
Si vous ne l’avez pas, merci de le signaler. Le livre n’étant plus édité, Marie-Paule fera des photocopies de la 21ème proposition, soit 14 pages. Il vous sera alors demandé une petite participation, fixée par la magasin Top Office qui réalisera les photocopies.
Voici une invitation pour une nouvelle rencontre autour de l’Epiphanie et du Nouvel An des arbres, des fruits et de la Terre, pour fêter « Toubichvat » (calendrier hébraïque) et l’Epiphanie avec la « galette des Rois ». (calendrier chrétien).
Vous êtes bien intrigués par tout ça, n’est-ce pas ?
Eh bien,
venez vous informer, comprendre et fêter ensemble.
Vous verrez, c’est sympa !
Annette Galligani nous parlera de Toubichvat (c’est quoi ça ?) et Antoine Angla de l’Epiphanie et de la galette (peut-être trop connue, mais justement à redécouvrir).
Merci de remplir le bulletin d’inscription le plus vite possible, au plus tardle lundi 15, pour nous permettre de commander les produits nécessaires.
La participation pour une personne est fixée à 7 euros.
Merci d’envoyer un chèque à Liliane (2 rue François Glottin à 44160 Ste Anne sur Brivet)
Vous pouvez déjà la contacter au 06 10 57 98 85. Cela lui permettra déjà d’ enregistrer votre participation.
Et que la fête soit belle et amicale!
Marie-Paule Lemarié, présidente de l’AJCF groupe de Nantes
Voulez-vous mieux connaître le fondateur de l’Amitié-Judéo-Chrétienne, Jules Isaac ?
Oui, c’est bien celui des manuels d’histoire Malet-Isaac !
Un film sera projeté au Centre Culturel André Néher
CCAN, 6 impasse Copernic à NANTES
le mercredi 10 janvier 2024, à 15 h
Les intervenants : André Kaspi, Norman C. Tob ias, qui a écrit « La conscience juive de l’Eglise : Jules Isaac et le concile Vatican II », puis Jean-Dominique Durand, responsable de l’AJC France, vous donneront envie de mieux connaître un historien qui a réussi à changer bien des mentalités et bien des regards.
Venez nombreux et invitez vos amis, susceptibles d’être intéressés
Qui aurait pu ne pas s’en rendre compte, devant le battage médiatique, télévisuel , consumériste, etc…
C’est vrai que l’événement est important , pour les chrétiens, mai bien au-delà, aussi pour l’humanité, et qu’il faut donc le fêter.
Message intemporel, de tous les âges et dans toutes les régions du monde,. Nous vous le reproposons bien volontiers cette année pour ce monde qui en a tant besoin.
Pour le dire en chansons, nous est revenu en mémoire ce chant d’Odette Vercruysse, bien simple, pas mièvre pour deux sous, que nous interprète ici la chorale de la Paroisse Bienheureuse Marie-Louise de Poitiers, que nous remercions bien sincèrement.
Parce que Noël, ce n’est pas que le 25 décembre, ce serait bien trop simple, « car Noël ô mon frère, c’est l’amour » ! Ce n’est pas seulement le jour de la commémoration, c’est tous les jours.
Peut-être préférerez-vous l’interprétation de John Littleton ?
Pour en savoir plus sur la fête de NOEL : le site de la Conférence des évêques de France :
Magda Hollander-Lafon (1928-2023), l’une des derniers rescapés des camps d’extermination du régime nazi, est décédée dimanche 26 novembre 2023. Une figure lumineuse de l’espérance et de la paix universelle. Ses obsèques ont eu lieu le 1er décembre à Rennes, présidées par Mgr d’Ornellas.
Nous vous proposons, à l’AJCF groupe de Nantes, l’hommage rendu à Magda par Maddy VERDON, qui fut jusqu’à récemment et pendant de nombreuses années présidente de notre groupe :
« A Magda qui vient de nous quitter en ce dimanche 26 novembre 2023
« Mourir n’est pas disparaître, c’est renaître à soi.
J’aimerais mourir dans la joie
La vie sur la terre m’a éprouvée. Elle m’a aussi beaucoup donné. J’ai été nourrie de tant de chaleur, de sourires, de regards, de visages que je me sens comblée. J’ai tellement de mercis à exprimer que le ciel entier ne suffirait pas à les contenir.
J’aimerais partir en aimant »
Ces quelques mots, Magda, tu les as écrits à la fin de ton livre « Quatre petits bouts de pain, des ténèbres à la joie », à la manière d’un testament, de ton testament.
Au cours des vingt années passées à Nantes, j’ai eu la grande richesse, la grande joie de te rencontrer Magda. Tu as accepté de répondre aux questions que je t’ai posées, bien des fois, dans le cadre de l’émission « Juifs & Chrétiens en dialogue » que je produisais à l’époque sur Radio Fidélité.
Je me souviens de toi, de ta joie intérieure, de ton sourire radieux et si amical, de ton accueil chaleureux autour d’un café et d’un gâteau excellent et toujours au chocolat !
Je me souviens de toi, de ta coquetterie, toi l’adolescente d’Auschwitz que les bourreaux de là-bas n’ont pu abattre. Tu as même écrit qu’Auschwitz, ce lieu de mort t’avait envoyé vers la vie…
Je me souviens de toi, tellement éprise d’amour pour les autres, pour la jeunesse à qui tu rappelais sans te lasser ce que sont les valeurs de la vie et de l’espérance. Voici les mots que tu leur adressais « …Il vous reste maintenant à imaginer, à œuvrer ensemble, à cultiver de vrais liens, avec moins de peur, pour retrouver l’espérance en l’humanité de l’homme, pour être des témoins vigilants, aujourd’hui, là où vous êtes.
Vous êtes les bâtisseurs de votre vie et vous êtes responsables de votre devenir. »
Au terme de cette longue route, je te dis A-Dieu Magda. Retrouve les tiens, ceux qui t’ont été arrachés de la façon la plus cruelle qui soit mais aussi François, ton époux qui était toujours si discret et si présent à tes côtés.
« Je me lève doucement.
Mes pas sont plus assurés parce que c’est vers Toi que je vais. »
Au nom de tous nos amis du Groupe AJCF de Nantes, Merci Magda pour tout ce que tu nous as donné à nous qui avons eu la chance de te connaître.
Maddy Verdon
27 novembre 2023
Maddy Verdon évoque ses rencontres avec Magda sur Radio Fidélité. Sa dernière interview, intitulée « Des ténèbres à la joie », dans le cadre de l’émission « Juifs et Chrétiens en dialogue », a été diffusée le 29 février 2016. Nous vous la proposons ci-dessous, avec l’aimable autorisation de Radio Fidélité, que nous remercions vivement.
Je me lève doucement.
Mes pas sont plus assurés parce que c’est vers Toi que je vais.
Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l’a élevée avec sévérité. Il l’appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s’adresse à elle par une vibrante déclaration d’amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n’a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l’État d’Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd’hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l’âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l’histoire collective d’une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies
« Zeruya SHALEV est capable de laisser ses lecteurs sans voix, au sens le plus beau de l’expression : on reste muet – la bouche, les oreilles, l’esprit et le coeur ouverts, à l’écoute, stupéfaits. « (La Stampa)
Qui est Zeruya Shalev ? : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zeruya_Shalev
Et pourquoi pas 2 titres de son cousin, Méir SHALEV, décédé récemment ?
Dans le mochav de Nahalal, une coopérative agricole de Galilée, on considère que l’oncle Yeshayahou est un traître. Car il est parti en Amérique et le pays du capitalisme est mal vu par cette communauté juive d’origine russe. Mais l’oncle Yeshayahou a un plan diabolique. Il connaît l’obsession pour la propreté de Tonia, la grand-mère du narrateur, et lui envoie le tout dernier modèle d’aspirateur General Electric. Un sweeper qui deviendra le moteur des histoires familiales, des tensions intergénérationnelles et des anecdotes les plus folles. Il est des récits incroyables qui naissent pourtant d’un terreau réel. Avec un humour jouissif, Meir Shalev nous plonge dans son invraisemblable histoire familiale et nous dévoile les ambiguïtés de la société israélienne naissante.
Un jeune colombophile surnommé « le bébé » et une demoiselle de Tel-Aviv s’envoient des lettres d’amour par pigeon voyageur. Leurs sentiments, qui s’expriment à travers leurs messages, sont de plus en plus forts. Pris dans la tourmente de la guerre d’Indépendance de 1948, le bébé meurt sur le champ de bataille. Cinquante ans plus tard, au décès de sa mère, Yair Mendelsonn, guide touristique et doux rêveur, se met à la recherche d’une maison. Il renoue avec Tirza, son amie d’enfance… Deux hommes qui ne se sont jamais connus, mais dont les destins sont intimement mêlés. Deux histoires d’amour qui ont en commun la passion, l’espoir et la quête irrésistible d’un foyer.
Quelle est donc la signification de cette fête, si importante dans la communauté juive ?
Elle est célébrée cette année 2023 de la soirée du jeudi 07 décembre
à la soirée du vendredi 15 décembre 2023.
La fête de ‘Hanoucca ne figure pas dans la Torah. Elle a été instituée par les rabbins pour marquer l’inauguration du Temple (la Dédicace) après sa profanation par les Grecs qui avaient tout détruit. Cette fête marque l’importante victoire militaire des Maccabées contre leurs ennemis. Elle symbolise aussi la résistance spirituelle du Judaïsme à l’hellénisation forcée.
Mais, ‘Hanoucca est aussi connue pour le miracle de la fiole d’huile qui permit aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile qui ne devait même pas suffire pour un jour (fête des Lumières).Petite présentation
Nous sommes au deuxième siècle avant notre ère. La Judée, qui avait été conquise par Alexandre le Grand, est aux mains des Séleucides. Sa position stratégique au carrefour de l’Asie et de l’Afrique fait d’elle un enjeu vital dans la lutte entre les Ptolémées d’Egypte et les Séleucides gréco-syriens. Par ailleurs, la population subit l’influence grandissante de la culture hellénistique qui fait de nombreuses émules au sein de la jeunesse.
La menace de destruction physique et culturelle est donc contenue à grand’peine par les tenants de la tradition hébraïque. C’est à cette époque que le roi Antiochus IV Epiphane décide l’acculturation forcée des juifs. Il interdit l’étude de la Torah, la pratique de la circoncision, le respect du Chabbat. Par ailleurs, tout est mis en œuvre pour helléniser la population. Nombreux sont ceux qui prennent des noms grecs ou se marient avec des non-juives. Cette tendance se retrouve aussi parmi le clergé où des prêtres se font les complices de l’occupant pour piller le trésor du Temple.
C’est de Modine, un petit village de Judée, que le Grand-Prêtre Mattatias va lancer la révolte. Suivi par ses cinq fils dont Judah, qui sera un temps le chef militaire, la rébellion va se propager à travers toute la Judée. Les Syriens envoient des armées de plus en plus nombreuses et puissantes, mais ils sont à chaque fois défaits par les Maccabées (surnom de Judas fils de Mattatias, appliqué aussi aux chefs de la révolte puis aux 7 frères martyrs, dont parle le 2° livre des Maccabées), qui gagnent de plus en plus de terrain.
En l’an 164 avant JC, ceux-ci pénètrent finalement dans Jérusalem. Ils trouvent le Temple souillé, saccagé et pillé. Ne perdant pas de temps, ils le nettoient et le restaurent. Ils fabriquent un nouveau Candélabre, et le 25 du mois de Kislev, ils inaugurent le Templeréhabilité. (Le mot ‘Hanouca vient de la racine HNK qui signifie dédier, ou consacrer). Mais lorsqu’ils veulent allumer la Menora(chandelier à 7 branches du Temple), ils ne trouvent qu’une petite fiole d’huile d’olive pure portant le sceau du Grand-Prêtre. Elle est tout juste suffisante pour brûler un jour, alors qu’il en faut huit pour fabriquer une huile pure, conforme. Et là, Ô miracle, la Menora brûle huit jours, sans s’éteindre.
Ce miracle est célébré et remis à l’honneur tous les ans par le peuple juif à ‘Hanouca, une fête rabbinique non-chômée qui dure huit jours, pendant lesquels, à la tombée de la nuit, chaque famille allume une bougie sur le chandelier (‘hanoukia) à 8 branches (plus une supplémentaire qui sert à allumer les autres bougies), après avoir dit la bénédiction. Puis on met la lumière à la fenêtre ou à l’entrée de la maison. On récite des prières de louanges et de remerciements. On allume chaque jour une nouvelle bougie, car « en augmentant les lumières, on augmente la sanctification » (Dr A.C. Merzbach) C’est pourquoi on appelle aussi cette fête, fête des lumières.
D’autres coutumes sont également liées à cette fête : jouer à la toupie (où sont gravées certaines lettres hébraïques), donner de l’argent aux enfants (‘Hanouka Guelt en Yddish) et manger des aliments frits dans l’huile comme des beignets ou les latkès (beignets de pomme de terre).
La fête est célébrée peu avant Noël(ce qui ne manque pas de susciter des comparaisons, notamment à cause des Lumières que l’on allume et qui, pour des chrétiens, rappellent la lumière de Dieu qui vient luire dans notre monde, Jésus).
Le « Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme » précise : « Dans beaucoup de pays de la Diaspora, ‘Hanoucca revêt aujourd’hui une importance qu’elle n’avait pas dans les siècles passés : elle est devenue un substitut de la fête de Noël pour des enfants vivant dans un environnement chrétien. » Mais les cadeaux n’ont aucune signification particulière à ‘Hanoucca. La raison pour laquelle on offre des cadeaux à ‘Hanoucca est que cette fête tombe à peu près à la même période que Noël. La fête juive a été culturellement » écrasée » par l’obsession des gens pour les cadeaux de Noël.
Le chant le plus populaire de la fête de ‘Hanoucca est sans doute : « Maoz Tsour » (Rocher puissant). Ce poème liturgique aurait été écrit au milieu du 13° siècle, au temps des Croisades. Il chante la confiance que l’homme d’Israël doit établir en Dieu à l’heure de l’épreuve. C’est un témoignage des souffrances d’Israël au milieu des nations et une hymne à l’espérance du salut qui approche. A écouter ici : https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/764509/jewish/Maoz-Tsour.htm
ou à voir et entendre sur la video à la fin de cet article. (traduction du premier couplet, ci-dessous)
Forteresse, rocher de mon salut, il est bon de te louer.
Restaure la maison de ma prière et là
nous sacrifierons le sacrifice d’action de grâce.
A l’époque où Tu prépares l’écrasement du persécuteur en ses gémissements
Alors j’achèverai par un chant vigoureux de louange l’inauguration de l’autel.
L’Evangile de Jean fait une allusion à la fête de ‘Hanoucca : « On célébrait alors à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver. » (Jn 10,22). C’est bien la fête de ‘Hanoucca qui est ainsi désignée, et Jean, qui se réfère beaucoup au cycle liturgique juif et qui nous avait situés, deux chapitres plus tôt (7,37), au dernier jour de la fête de Souccot (fête des Cabanes, ou des Tentes) rappelant la précarité de la vie au désert, nous achemine peu à peu vers la fête de Pésah’ (la Pâque) où le récit évangélique trouve son point culminant.
Cette année, la première bougie de ‘Hanoucca va s’allumer
jeudi soir 7 décembre 2023 (veille de la fête).
Parler de ‘Hanoucca, c’est aussi l’occasion de signaler l’ouvrage de Mireille Hadas-Lebel, vice-présidente de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France, sur« La Révolte des Maccabées (167-142 avant JC) ». Vous en trouverez une présentation sur le site de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France à l’adresse suivante : http://www.ajcf.fr/spip.php?article1514