Les fêtes de Tichri se terminent par une superbe fête joyeuse : Sim’hat Tora

Pour nos amis juifs, c’est la fin du cycle de lecture de la Tora et le début d’un nouveau cycle : c’est donc la fête de la Tora, ou plus exactement de « la joie de la Tora » :

Sim’hat Tora.

Cette fête a lieu le 23 Tichri, qui correspond cette année 2020 au

dimanche 11 octobre (début de la fête : samedi soir)

Cette fête vient comme en conclusion de la fête de Souccot. Elle n’est pas d’origine biblique. Elle ne vient pas non plus du Talmud. Elle est liée, en fait, au cycle des lectures de la Tora. Elle est apparue vraisemblablement au IXème siècle.

Sim’hat Tora clôture le cycle annuel de lecture de la Tora.

Au cours de cette fête, on remercie D.ieu pour le don de la Tora, au moment où recommence le nouveau cycle de lecture.

Sim’hat Tora se caractérise par un office en soirée et le lendemain matin  particulièrement joyeux.

Après avoir enchaîné la lecture des derniers versets du Deutéronome (dernier livre de la Tora) et les premiers de la Genèse (« Au commencement… »), tous les rouleaux de la Tora sont sortis de l’arche sainte et portés par les fidèles, grands et petits, qui tournent sept fois autour de l’estrade de lecture (la bima), chantant et dansant en joyeuse procession. En Israël, ces processions débordent souvent dans les rues.

Pour une compréhension plus approfondie de Sim’hat Tora, n’hésitez pas à consulter le site de l’Amitié judéo-chrétienne de France, sur le thème précisément de Sim’hat Tora.

Une petite plaquette du mouvement ‘Habad Loubavitch de France présente ainsi cette joyeuse fête :

« A Sim’hat Tora (le jour de la réjouissance de la Tora), nous n’étudions pas la Tora : nous la célébrons ! Nous la tenons, nous l’embrassons, nous chantons et dansons avec elle. Après tout, le guide pour la vie que D.ieu nous a donné est le plus beau cadeau qu’un Juif peut et veut fêter.

Nous lisons la dernière Paracha (section) de la Tora et, comme la Tora ne se termine jamais, nous recommençons à lire le rouleau sacré depuis le début pour affirmer combien la Tora nous est chère et combien nous sommes impatients de recommencer un nouveau cycle de lecture et d’étude.

Cette joie se manifeste le soir puis le matin de Sim’hat Tora, avec des danses exubérantes dans la synagogue, tout en tenant les rouleaux de la Tora. Nous dansons sept fois autour de la Bima (l’estrade sur laquelle on lit habituellement le rouleau de la Tora) tout en chantant les airs traditionnels. »

Les célébrations seront sans doute cette année beaucoup moins festives que d’habitude à cause de la pandémie, selon les recommandations du Consistoire central dans sa lettre des Communautés.

 en particulier :

Pas de procession des sifré Torah parmi les fidèles.
La danse des sifré Torah autour de la Téba (ou bima) se fait uniquement par les porteurs, en respectant la distanciation. Les autres fidèles restent à leur place.

Les sifré Torah ne passent pas de main en main (1 seul porteur par Sefer Torah).
Pas de montée collective à la Torah.
 
Mais pour avoir une petite idée de la joie immense habituelle de cette fête : 
 
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