Une délégation de 60 membres de l’AJCF venus de nombreux Groupes locaux, s’est rendue à Rome les 12 et 13 décembre 2022. Il s’agissait d’ouvrir l’année 2023, année Jules Isaac qui sera marquée par divers événements, dont un important colloque à l’Université de Montpellier et l’émission d’un timbre à l’effigie de Jules Isaac, et de nombreuses conférences.
Vous pouvez en lire quelques relations sur le site de Zenit, qui s’intitule : Le monde vu de Rome. (https://fr.zenit.org/2022/12/13/juifs-et-chretiens-un-chemin-considerable-toujours-a-consolider/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=comme-sainte-lucie-servir-la-lumiere-4-titres-mardi-13-decembre-2022_276)
Mais le site de l’Amitié Judéo-chrétienne de France vous en donne aussi un excellent comte-rendu : https://www.ajcf.fr/-Voyage-a-Rome-du-11-au-13-decembre-2022-Sur-les-pas-de-Jules-Issac-574-.html
avec les divers discours prononcés.
Aux membres de l’Amitié judéo-chrétienne de France
Le pape François a salué le chemin parcouru par les juifs et les chrétiens « ensemble », un chemin « considérable » au vu des « préjugés réciproques et de l’histoire, parfois douloureuse, qu’il faut assumer ». Mais, a-t-il déclaré aux membres de l’Amitié judéo-chrétienne de France, « la tâche n’est pas achevée et je vous encourage à persévérer ».
Le pape François a rencontré des membres de l’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF), à l’occasion du 75ème anniversaire de la fondation de l’association, lundi 13 décembre 2022, dans la Salle du Consistoire du palais apostolique du Vatican. Au terme de la rencontre, l’interprète Guila Clara Kessous, artiste de l’Unesco pour la paix, a remis au pape une version audio du livre Jésus et Israël, écrit par l’historien Jules Isaac en 1948, indique Vatican News.
Le pape François a rappelé le rôle « de premier plan » joué par, Jules Isaac, l’un des fondateurs de l’association AJCF, « dans le rapprochement entre juifs et chrétiens », au lendemain de la seconde guerre mondiale, et a remercié l’association pour son travail « sans relâche » dans ce sens.
Evoquant « ces temps hostiles » de repli sur soi et de rejet de l’autre, marqués par un retour de l’antisémitisme et par les violences contre les chrétiens, « en particulier en Europe », François a souligné la « fragilité » des liens déjà tissés et a invité à « reprendre et consolider » cette « belle œuvre ».