La transmission, c’est le thème de notre année 2017-2018 au groupe AJCF Nantes. Transmission que nous étudions tout au long de cette année par diverses conférences dans nos traditions respectives, juives et chrétiennes.
Transmission, entre autres, de la mémoire, et c’est pourquoi nous organisons, le mois prochain, diverses manifestations autour de l’Affaire Dreyfus. Nous reparlerons de ces « Journées Dreyfus » à Nantes (le programme figure ci-dessous).
Mais savez-vous que ce 13 janvier, cela fera 120 ans que paraissait dans le journal « L’Aurore » la lettre ouverte d’Emile Zola au Président de la République française, intitulée « J’accuse », (titre choisi par Clémenceau, alors éditorialiste à l’Aurore »). Emile Zola y proteste avec force contre les accusations iniques portées contre le capitaine Dreyfus, accusé injustement d’avoir trahi son pays. En 1899, il y aura le procès de Rennes qui déchaîna les passions et qui confirmera l’accusation de traîtrise du capitaine Dreyfus. Ce dernier ne sera réhabilité qu’en 1906, après avoir effectué tout de même 1517 jours de déportation à l’île du Diable en Guyane.
Vous pouvez lire ici le texte de « J’accuse » ou sur le fac-similé ci-dessous.
Diverses études paraissent à l’occasion des 120 ans de « J’accuse ». Signalons simplement l’essai d’Alexis Lacroix, journaliste français, éditorialiste, essayiste et historien des idées, qui vient de faire paraître aux éditions de l’Observatoire, un essai intitulé : « J’accuse 1898-2018. Permanences de l’antisémitisme », dont le magazine « L’Arche » publie quelques bonnes feuilles dans son édition du mois de janvier 2018.