De très bonnes lectures pour ce temps de fêtes…
Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l’a élevée avec sévérité. Il l’appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s’adresse à elle par une vibrante déclaration d’amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n’a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l’État d’Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd’hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l’âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l’histoire collective d’une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies
« Zeruya SHALEV est capable de laisser ses lecteurs sans voix, au sens le plus beau de l’expression : on reste muet – la bouche, les oreilles, l’esprit et le coeur ouverts, à l’écoute, stupéfaits. « (La Stampa)
Qui est Zeruya Shalev ? : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zeruya_Shalev
Et pourquoi pas 2 titres de son cousin, Méir SHALEV, décédé récemment ?
Dans le mochav de Nahalal, une coopérative agricole de Galilée, on considère que l’oncle Yeshayahou est un traître. Car il est parti en Amérique et le pays du capitalisme est mal vu par cette communauté juive d’origine russe. Mais l’oncle Yeshayahou a un plan diabolique. Il connaît l’obsession pour la propreté de Tonia, la grand-mère du narrateur, et lui envoie le tout dernier modèle d’aspirateur General Electric. Un sweeper qui deviendra le moteur des histoires familiales, des tensions intergénérationnelles et des anecdotes les plus folles. Il est des récits incroyables qui naissent pourtant d’un terreau réel. Avec un humour jouissif, Meir Shalev nous plonge dans son invraisemblable histoire familiale et nous dévoile les ambiguïtés de la société israélienne naissante.
Un jeune colombophile surnommé « le bébé » et une demoiselle de Tel-Aviv s’envoient des lettres d’amour par pigeon voyageur. Leurs sentiments, qui s’expriment à travers leurs messages, sont de plus en plus forts. Pris dans la tourmente de la guerre d’Indépendance de 1948, le bébé meurt sur le champ de bataille. Cinquante ans plus tard, au décès de sa mère, Yair Mendelsonn, guide touristique et doux rêveur, se met à la recherche d’une maison. Il renoue avec Tirza, son amie d’enfance… Deux hommes qui ne se sont jamais connus, mais dont les destins sont intimement mêlés. Deux histoires d’amour qui ont en commun la passion, l’espoir et la quête irrésistible d’un foyer.