Dans la rentrée littéraire…

« La France goy » est sortie en septembre 2021. C’est l’un des nombreux livres qui, chaque année sortent des maisons d’édition à cette époque de la rentrée littéraire.

Evidemment, on ne peut pas tout lire ! Cet ouvrage mérite pourtant une attention particulière. Déjà, le titre nous interpelle, car on ne peut s’empêcher de penser à « La France juive » d’Edouard DRUMONT, en 1886.

Mais laissons parler l’auteur, Christophe DONNER : « Trente ans après L’Esprit de vengeance, qui évoquait mes sentiments envers mon grand-père, Jean Gosset, le temps était venu de chercher à savoir pourquoi cet homme s’était engagé dans la Résistance, qui le conduirait au camp de concentration de Neuengamme où il allait mourir. Les réponses, c’était son père qui allait me les fournir. »

Voici  comment l’éditeur (Grasset) présente l’ouvrage de Christophe Donner :

« On tournera les pages de ce livre comme on soulève les voiles qui dissimulent le spectre de l’antisémitisme. A travers la saga de sa propre famille, Christophe Donner remonte aux origines de cette haine, consacrée par la publication en 1886 de La France juive d’Edouard Drumont.

Avec La France goy  il poursuit son roman de l’histoire de France, en racontant les trois décennies d’invectives, de calomnies, de duels, de procès, de suicides, de scandales et d’assassinats qui ont abouti, en 1914, à l’embrasement de l’Europe.« 

Je ne me permettrai pas de faire une recension d’un ouvrage que je n’ai pas encore terminé (507 pages). D’autres l’ont fait  avant moi, notamment Babelio, qui en fait un bon résumé :

« L’enquête s’emballe quand un trésor est découvert dans les archives familiales : lettres, journaux intimes, articles de presse, manuel d’escrime, de la main d’Henri Gosset, le père de Jean. C’est l’étincelle qui fait exploser le réel, et le romanesque s’impose autour du personnage de Henri et de sa correspondance, qui nous font remonter à la fin du XIXème siècle, jusqu’aux racines de l’antisémitisme français et à son « patient zéro », Edouard Drumont. Si Henri Gosset, en arrivant à Paris, en 1892, à seize ans et demi, n’a pas rencontré l’auteur du best-seller haineux La France juive, il a en revanche très bien connu son disciple et successeur, Léon Daudet, le fils du célèbre écrivain. Léon initie Henri à l’antisémitisme et lui présente le professeur Bérillon, praticien réputé de l’hypnose, fondateur de l’Ecole de psychologie dont Henri devient un des professeurs et son trésorier. Mais les mauvaises fréquentations d’Henri ne l’empêchent pas de tomber follement amoureux d’une jeune institutrice anarchiste, Marcelle Bernard. De l’union de ces extrêmes naîtra Jean Gosset…

Léon Daudet, Edouard Drumont, Charles Maurras, les leaders anarchistes Gustave Hervé et Almeyreda, Clemenceau, Caillaux, le directeur du Figaro Calmette, Dreyfus, Zola, Jules Bonnot, Jean Jaurès et tant d’autres, c’est une humanité grouillante et furieusement vivante qui habite La France goy. La fresque couvre les deux décennies qui précédent la première guerre mondiale…) Lire la suite sur Babelio.

Lire Magazine de septembre consacre également un article à La France goy, ainsi que Médiapart, dans le blog de Zazaz , qui commence ainsi : « Il y a quelques années, mon frère m’a dit qu’il voulait écrire un nouveau livre sur notre grand-père, philosophe, Résistant, héros, et tout le tralala. Quand il m’a proposé de l’aider pour les recherches historiques, nous étions loin d’imaginer ce qu’on allait découvrir et ce qu’il ne pourrait pas ne pas raconter…. » Lire la suite.

On peut lire aussi l’article de Yaël HIRSH sur Toutelaculture.com. Lire ici.

P. Jouneau

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