Et pourtant, il est essentiel de se souvenir de ces jours abominables des 16 et 17 juillet 1942 : ce qu’on a appelé la rafle du Vel’ d’Hiv‘.
Une journée nationale commémorative (le dimanche suivant le 16 juillet) rappelant le drame de la rafle du Vel’ d’Hiv’ a été instituée par le président François Mitterrand en 1993. Son successeur, Jacques Chirac, opère le 16 juillet 1995 un véritable tournant mémoriel, en reconnaissant, pour la première fois au nom de la République, la complicité de l’appareil de l’État français dans la persécution des Juifs.
La loi du 10 juillet 2000 a permis d’officialiser cette journée du souvenir en « instaurant une journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France ».
A ce propos, voici ce que l’on peut lire sur le site de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah :
« Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 Juifs sont arrêtés par la police française. 1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants sont enfermés dans l’enceinte sportive du Vélodrome d’Hiver. Les couples sans enfant et les célibataires (1 989 hommes et 3 003 femmes) sont internés au camp de Drancy.
Du 19 au 22 juillet, les familles du Vél’ d’Hiv’ sont transportées dans les camps de Pithiviers Beaune-la-Rolande. Adultes et adolescents sont déportés en premier. Brutalement séparés de leurs parents, environ 3 000 enfants en bas-âge sont laissés sur place dans une affreuse détresse. Ils sont transférés à Drancy puis déportés entre le 17 et le 31 août 1942. Aucun d’entre eux n’est revenu. »
Est-il besoin d’en dire plus pour en souligner l’horreur ?
En ces temps difficiles, en tout cas, il est très important de ne pas oublier.
ZAKHOR
Souviens-toi !
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